Alonso : Depuis la démission de Boullier, le moral est meilleur chez McLaren

Le Français appréciera

Par Alexandre C.

19 juillet 2018 - 21:17
Alonso : Depuis la démission de (...)

La démission d’Eric Boullier chez McLaren a été l’occasion pour l’équipe de remodeler son organisation : désormais, Gil de Ferran est ainsi le nouveau « directeur sportif », remplaçant numériquement le Français en bord de piste en week-end de Grand Prix.

Que cela plaise à Eric Boullier ou non, Fernando Alonso a pu sentir un impact positif de cette démission au sein de McLaren.

« Du point de vue du pilotage, l’impact n’est pas considérable » reconnaît l’Espagnol. « Mais du point de vue opérationnel ici, sur le circuit, le week-end, tout va un petit peu plus vite, c’est un peu plus fluide, peut-être que l’organisation est meilleure, ou plus simple. Donc je pense que nous pouvons voir les bénéfices de ce changement. »

« A l’usine… je ne me suis pas rendu à l’usine après Silverstone mais l’équipe est plus optimiste, le moral est meilleur maintenant. Je peux voir beaucoup de personnes qui sont heureuses et déterminées pour ce qui concerne le futur de McLaren. Tous les changements que nous voyons ont apporté des choses positives. Même si vous ne voyez pas encore les résultats de ce changement, en général, l’ambiance est plus à l’optimisme aujourd’hui. Sur le court ou moyen terme, nous verrons les bénéfices de changement. »

Pour ce qui est de l’aspect plus pratique, aérodynamique même, McLaren pourra disposer de nouveaux « changements » comme aime à dire Fernando Alonso – c’est-à-dire, de nouvelles pièces aérodynamiques qui seront essayées ce vendredi à Hockenheim. Là encore, cela rend Fernando Alonso optimiste…

« Nous avons des évolutions aérodynamiques ici que nous testerons demain. Nous pourrons installer des pièces pour le samedi si elles sont prêtes. D’autres pièces ne sont pas assez matures, et nous allons les tester à nouveau avec quelques changements le week-end suivant, et j’espère que nous mettrons toutes ces pièces finalement le samedi pour voir plus de performance. »

« Mais je pense que tout le monde a plus ou moins les mêmes programmes. Le samedi, de la 17e à la 8e place, il n’y a que deux dixièmes… donc j’espère que nous ferons partie des 8 premiers. Mais nous ne le saurons pas avant samedi. »

Dans ce milieu de grille si serré, Fernando Alonso doit affronter, entre autres, Kevin Magnussen. Le Danois a fait justement une sortie aujourd’hui, en comparant Fernando Alonso à Neymar pour son côté simulateur et plaintif. Qu’y répond Fernando Alonso ?

« Je n’ai pas vraiment grand-chose à dire, le passé est le passé. J’ai pris la 8e place dans le dernier tour [Kevin Magnussen a fini 9e] donc j’en suis heureux. Les commissaires n’ont pas changé le résultat après la course… Nous sommes passés à autre chose. Je suis très heureux de mes résultats en carrière, je suis double champion du monde et Kevin essaie de marquer quelques points, donc je ne peux répondre aux commentaires de tout le monde. »

« Il s’agit surtout de voir à quel point est serré le milieu de grille – tout comme la lutte entre les trois meilleures écuries. C’est plus serré aujourd’hui, même pour Mercedes. Six pilotes peuvent finir sur le podium aujourd’hui. Donc le premier virage devient un peu intéressant dans chaque Grand Prix. »

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