Allison : un nouveau circuit représente un challenge de taille
Mais ces difficultés ne sont pas insurmontables
Le petit monde de la F1 va découvrir le nouveau circuit de Sotchi et c’est toujours un défi à relever pour les pilotes et les ingénieurs. Mais on le sait, on apprend très vite les choses en F1.
“Un nouveau circuit représente toujours un challenge de taille,” explique James Allison, le directeur technique de la Scuderia Ferrari. “Il ne faut pas sous-estimer la quantité de données que nous avons avant d’entamer un week-end sur un circuit connu. Nous avons les renseignements de base sur le circuit de Sotchi et nous avons donc eu l’occasion de travailler dans le simulateur avec nos pilotes afin d’en apprendre le plus possible sur les caractéristiques de cette piste.”
A Sotchi, il faudra trouver le bon compromis. “Le virage le plus important de ce circuit est très long et tourne à gauche, il est situé juste après la ligne droite des stands. Il est facile de deviner que sur ce circuit, il faudra trouver le bon compromis entre ce qui est nécessaire pour être bien dans les lignes droites tout en ne pénalisant pas notre efficacité dans les virages lents. Pour les virages lents nous aurons besoin de beaucoup d’appuis aérodynamiques, mais les lignes droites en demandent le moins possible.”
Est-ce un problème pour les pilotes de rouler sur un circuit inconnu ? “En règle générale, les pilotes les plus talentueux, ceux qui ont les capacités mentales nécessaires, commencent à signer de bons chronos plus vite que les autres. Toutefois, tous les pilotes de F1 apprennent un nouveau tracé plus ou moins vite et ils sont généralement prêts avant la qualification. Les difficultés que représente un nouveau tracé ne durent habituellement que le temps de la première et parfois de la deuxième séance d’essais libres,” ajoute l’ingénieur britannique.