Allison souhaite terminer le travail entamé chez Ferrari

Après l’apparente baisse de forme de Ferrari au beau milieu de sa "renaissance" de 2015, la presse italienne a tourné son regard vers le directeur technique James Allison et son contrat qui arriverait à expiration dans moins d’un an.

Mais le Britannique réplique : « tout d’abord, j’ai un contrat avec Ferrari pour plusieurs années. Ensuite, je suis revenu dans cette équipe pour gagner à nouveau, parce que c’est un sentiment unique. J’en avais fait l’expérience en tant que jeune ingénieur, et gagner 5 titres fut extraordinaire. La perspective de revivre ces moments dans mon rôle actuel est quelque chose que je voulais vraiment faire. Je veux rester ici jusqu’à ce que ma tâche soit accomplie, et si Ferrari pense la même chose, j’en serais tout à fait ravi. »

Allison avait un peu plus de 30 ans quand il a pour la première fois travaillé pour Maranello, et il s’était ensuite hissé parmi les techniciens les plus réputés chez Lotus. À nouveau en rouge à maintenant 47 ans, la pression se fait sentir, « mais j’ai toujours vu ça comme une bonne chose, commente le Britannique, parce qu’elle vous force à faire de votre mieux pour continuer à vous améliorer. »

« 2015 est une année positive jusqu’ici. Évidemment, personne dans cette entreprise ne sera content jusqu’à ce que nous gagnions, mais je peux dire que le point de départ de ce groupe qui a aujourd’hui grandi n’était pas des plus fameux. Nous nous sommes améliorés, mais il reste beaucoup à faire. »

Et Allison n’est ainsi pas surpris que la baisse de performance actuelle de Ferrari se soit traduite par des spéculations concernant son avenir.

« Notre équipe dispose de très bons pilotes, d’un budget significatif et d’outils de pointe. Nous n’avons aucune excuse, nous devons nous battre pour la victoire, et quand ça ne fonctionne pas, tout le monde est déçu. À Maranello, tout le monde sait que quand on décide de travailler pour Ferrari, on prend la responsabilité de construire une voiture qui gagne. Et je pense que ce sera toujours le cas. »

« Durant la première partie de la saison, nous avons introduit nos évolutions bien plus rapidement que les autres équipes et avons ainsi réduit l’écart. Nous avons ensuite vu Mercedes faire un pas de géant à Montréal et se détacher à nouveau. Mais si je devais parier sur ce qui se produira lors de la seconde moitié de la saison, je pense que nous réduirons une fois de plus l’écart et resterons devant Williams. »