Allison n’a pas beaucoup travaillé sur la voiture 2014
Juste sur quelques détails
James Allison a quitté Lotus pour Ferrari, mais il est arrivé trop tard à Maranello pour avoir son mot à dire sur la direction à prendre avec le projet 2014. Il a donc surtout examiné la voiture dans ses moindres détails et identifié des secteurs dans lesquels il était possible de faire mieux. Allison a aussi apporté quelques ajustements dans le département technique de la Scuderia.
“Je n’ai pas passé beaucoup de temps à parler de la conception de la nouvelle voiture, car cela n’aurait aucun sens à ce stade,” déclare James Allison, le directeur technique châssis de la Scuderia Ferrari. “En revanche, je me suis concentré sur la répartition adéquate des ressources et à mettre les bonnes personnes aux bons postes afin de soigner les moindres détails. Lorsque le règlement change comme cela, ce n’est pas avec six mois d’avance que vous commencez à y penser. Lorsque je suis arrivé à Maranello, il pensait à ce projet depuis deux ans. Je me suis immergé dans ce projet afin de m’adapter le plus rapidement possible à l’équipe. Ceci étant dit, ma contribution à ce projet a été d’identifier les secteurs dans lesquels nous pouvions faire mieux.”
Le moteur aura-t-il plus d’importance l’année prochaine ? “Il est vrai que la puissance du moteur aura plus d’importance qu’au cours des quelques années précédentes. Le développement des précédents moteurs a été gelé en 2007 et leurs performances ont convergé. De ce fait, leur influence sur les performances des voitures avait diminué alors que l’aérodynamique a pris de plus en plus de place. Ce n’était pas le cas avant cette période. Je me souviens de l’importance du moteur dans les succès passés de Ferrari. Nous allons maintenant assister à un rééquilibrage, même si l’aérodynamique sera toujours un domaine très important.”
Et la Scuderia a fait de gros efforts pour rattraper son retard sur Red Bull dans le domaine de l’aérodynamique. “L’aérodynamique reste le moteur d’une monoplace de F1 moderne. Il est impossible d’être compétitif si vous n’avez pas les bons outils et les ressources nécessaires. Nous étions probablement devenu la quatrième ou la cinquième équipe pour ce qui concerne les outils que nous avions à notre disposition, mais nous sommes revenus dans la course et tout est désormais en place pour ouvrir une nouvelle ère Ferrari,” ajoute l’ingénieur britannique.