Allison confirme que la Mercedes reste difficile à régler

Les deux pilotes ont eu des problèmes avec

Par Emmanuel Touzot

11 juin 2017 - 14:29
Allison confirme que la Mercedes (…)

Mercedes n’a pas caché ses difficultés à faire fonctionner les pneus les plus tendres de la gamme Pirelli, spécialement depuis le très difficile Grand Prix de Monaco où les W08 ont eu beaucoup de mal à utiliser les gommes italiennes.

Même si à Montréal les choses vont mieux, la situation reste précaire

"Il faut quand même se rappeler que nous avons signé cinq pole positions en sept courses et que nous en avons remporté trois" tempère James Allison. "Nous avons été présents aux avant-postes presque à chaque occasion. La voiture a des points forts mais il y a quelques pièges sur sa manière de se comporter et c’est difficile de la régler. Il y a beaucoup de choses à faire à court terme tout autant qu’à moyen terme".

Le fait d’avoir confié le développement des gommes à Pascal Wehrlein l’an dernier, au volant de la voiture 2015 aménagée pour simuler le règlement 2017, est désormais critiqué puisque Ferrari avait confié cette tâche à Sebastian Vettel et que la monoplace italienne semble beaucoup moins souffrir de ces pneus.

"C’est difficile à dire. Je dirais que ça a eu un petit effet, mais le plus important est le travail effectué sur la voiture depuis que la saison a débuté et pour l’améliorer, la vraie voiture, avec les vrais pneus, à mesure que la saison avance".

Lewis Hamilton a semblé particulièrement touché par les problèmes rencontrés avec les pneus, se montrant notamment en retrait à Sotchi et complètement hors du coup à Monaco avant de revenir très, très fort, hier lors des qualifications. Au point d’éclipser totalement Valtteri Botttas cette fois.

"Je tiens à dire avant tout que si vous regardez tout au long de la grille, il y a eu plusieurs occasions lors desquelles des pilotes étaient très forts face à leurs équipiers. Lewis a eu quelques moments difficiles. Il ressent un manque d’adhérence et quand nous regardons les données après coup, nous voyons qu’il y en avait pourtant. Mais il est très facile de dépasser un peu trop cette adhérence et de perdre beaucoup de temps".

"Lewis l’a ressenti plusieurs fois, Valtteri aussi mais il en a été touché différemment et lors d’autres courses. Nous avons une voiture qui est très performante, qui est capable d’être à l’avant du peloton, mais sa fenêtre de performance est très étroite et il est très facile d’en dévier" conclut Allison.

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