Allison : Raikkonen se rapproche d’Alonso, Ferrari progresse
L’écart se réduit
Fernando Alonso a dominé pour l’instant Kimi Raikkonen mais ce dernier semble prendre de plus en plus de confiance dans la F14 T. L’écart entre les deux hommes se réduit bel et bien selon James Allison, le directeur technique de Ferrari, qui connait bien le Finlandais pour l’avoir côtoyé chez Lotus.
"Ce n’est pas tout à fait juste de dire que Kimi souffre plus que Fernando. Ils ont tous les deux les mêmes retours d’informations sur la voiture. Et les nouvelles F1 ne sont pas faciles à piloter avec du couple en plus, des appuis en moins. Kimi a les mêmes problèmes que Fernando mais son pilotage en souffre plus. Cependant l’écart se réduit au fur et à mesure," confie Allison à Monaco.
L’important c’est surtout de faire progresser la voiture pour satisfaire les deux pilotes, Allison en convient.
"Nous avons été assez bons sur les circuits qui favorisent un bon train avant et moins sur ceux qui exigent un bon train arrière. De toute manière nous ne pouvons clamer avoir produit un châssis aussi bon que celui de Mercedes ou de Red Bull. Nous ne sommes pas énormément derrière non plus mais nous avons du travail avant de pouvoir enfin afficher de la satisfaction sur les performances du châssis."
Progresser plus vite que les autres est donc le défi de Ferrari.
"C’est quelque chose de très difficile à faire. Nous espérons que lors des prochaines courses, nous réussirons cela. Certaines pièces ont prouvé leur efficacité, ce n’est pas un énorme pas en avant mais cela prouve que nous avançons dans la bonne direction."
L’un des points faibles de Ferrari, c’est le moteur également. Au Canada, une évolution sensible arrivera.
"Nous ne pouvons toucher aux pièces du moteur, sauf pour des raisons de fiabilité. Mais la confiance vient et nous pouvons sortir plus de chevaux avec les mêmes pièces à travers de nouvelles cartographies. Au banc d’essais, nous avons progressé et nous avons une bonne évolution pour le Canada."
Allison n’est pas revenu chez Ferrari depuis longtemps mais il a déjà une bonne idée de ce qu’il faut faire pour le long terme.
"La clé en F1 est de faire de bonnes choses assez longtemps pour que cela ait un impact. Ce que j’ai vu chez Ferrari c’est que la grande majorité des choses sont bonnes. J’ai fait changer d’autres choses et le temps dira si mon jugement est correct. J’espère en voir le fruit cette saison en partie, une plus grosse partie en 2015 et totalement la suivante."