Allison : Mieux faire cohabiter moteur et châssis chez Ferrari
Après le départ de Marmorini
James Allison estime que la bonne coordination des départements châssis et moteur de Ferrari sera l’un des points clés pour redresser les performances d’ici à la saison prochaine. Le départ de Luca Marmorini doit permettre de progresser dans ce sens.
"Mon rôle est de m’assurer que ces deux mondes cohabitent parfaitement, que leurs programmes sont en phase et que les objectifs à atteindre sont communs," explique James Allison.
"Le fait que nous fassions tout sous le même toit, châssis et moteur, nous oblige à avoir la même approche pour le châssis et le moteur et que les délais pour chaque projet soient communs et respectés. C’est très important."
Allison ne veut pas donner l’impression que le moteur est source de tous les symptômes. Côté châssis et notamment en termes d’aérodynamique, il y a des lacunes évidentes.
"Il est très clair que nous n’avons pas autant d’appuis aérodynamiques que les équipes qui sont plus rapides que nous. Et notre voiture est difficile à piloter. Le train arrière est trop mobile ce qui oblige nos pilotes a été très doux avec les pneus. C’est un cercle vicieux que nous devons arrêter."
Faut-il tout bousculer alors ? En Hongrie, Allison évoquait un mix des deux approches.
"Il faut faire de grands changements et de petits changements en même temps, parce que, pour n’importe quelle équipe de F1, il est plus facile de rendre une situation pire que meilleure. Au sens le plus absolu, les changements nécessaires sont assez petits mais il y en a beaucoup," assurait Allison à Budapest.
"Cela progresse depuis plusieurs mois sous la direction de Marco Mattiacci et son arrivée à aider à galvaniser plus de changements encore. Au sein du management de Ferrari il y a eu des changement très, très utiles qui nous aident à aller dans la bonne direction. La totalité de ces petits changements font quelque chose de significatif au final."