Alesi : La F1 a besoin d’une dictature
Après le fiasco des qualifications de Melbourne
L’ancien pilote de F1 Jean Alesi estime que les derniers évènements en Formule 1 montrent que le sport a besoin d’un vrai leader, voire d’un dictateur.
Le Français n’a guère été impressionné par les discussions autour des nouvelles qualifications et notamment la remise en cause qui en a été faite dès le dimanche matin.
"J’ai trouvé le spectacle fantastique en qualifications. Le problème, peut-être, c’est qu’il fallait modifier la Q3. Mais tout chambouler comme ça, je trouve que c’est ridicule."
"Je suis un grand fan de Bernie Ecclestone et encore plus de Jean Todt. Ils essaient de trouver des solutions pour que le spectacle soit au niveau de la compétitivité de ces voitures, et malheureusement il y a des directeurs d’écurie… il y a toujours des personnes qui ne sont pas contentes, et ce sont elles, je pense, qui tuent le sport automobile," lance le vainqueur du GP du Canada 1995 à l’antenne de Canal +
"Malheureusement, c’est un sport où il faut une dictature. Il y a des choses qui marchaient il y a quelques années et qui ne marchent plus aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que tout le monde a son mot à dire et regarde surtout son propre intérêt."
Sur le plan sportif, Alesi est en tout cas plus positif. La compétitivité de Ferrari à Melbourne est rassurante pour la suite de la saison selon lui.
"Ferrari a la performance. Une fois que Vettel a été devant, il a bien tenu sa position. Il ne faut pas oublier que l’année dernière, Ferrari avait été ridiculisée sur ce circuit par Mercedes. Aujourd’hui, ils terminent à quelques secondes et ils perdent la victoire car ils font une erreur de stratégie."
"Je crois que cela montre que ça va être extraordinaire pour la suite du championnat. On va se régaler car les Ferrari sont performantes. Même Kimi, qui a encore eu un problème mécanique, le pauvre, était là ! Donc, on va vraiment se régaler et je suis content pour eux."