Ailette mobile : Vettel ne comprend pas...
Il ne doit pas être le seul
Cette saison, pour qu’un pilote puisse actionner son ailette arrière mobile, ce qui devrait lui faire gagner une quinzaine de km/h, il devra se trouver à moins d’une seconde de la voiture qu’il désire dépasser à un point prédéfini du circuit.
A Melbourne, ce point a été fixé à trois virages de la fin du tour, mais les pilotes ne pourront actionner leur ailette qu’au début de la courte ligne droite, soit trois virages plus tard...
Comme nous tous, Sebastian Vettel a du mal à y voir la moindre logique. "Donc, si je me trouve à plus d’une seconde dans le virage prédéfini et que je me rapproche de la voiture qui me précède dans les virages suivants, je ne serai pas autorisé à actionner mon ailette ? Comment pouvez-vous m’expliquer cela ?" s’interroge Vettel dans la presse allemande.
En Malaisie, le point prédéfini du circuit où sera mesuré l’écart entre deux voitures se situera dans le dernier virage avant la longue ligne droite des stands. En Chine, c’est dans le virage 13 qui précède lui aussi une longue ligne droite.
L’équipe Red Bull ne semble pas apprécier ce système et le fait savoir à la moindre occasion alors que Ferrari et McLaren l’ont adopté sans rechigner. Charlie Whiting, délégué de la FIA pour les questions de sécurité, a sa petite explication...
"Je suppose que Ferrari et McLaren ont développé des techniques qui facilitent la vie des pilotes lors de l’utilisation de ce système," affirme Whiting.