Adrian Newey n’est pas fan du nez de sa RB8

Mais les règles sont ainsi faites

Par Franck Drui

7 février 2012 - 16:11
Adrian Newey n'est pas fan du (…)

Adrian Newey a vu ce matin en piste pour la première fois sa nouvelle création. La Red Bull RB8 s’est élancée avec un peu de retard à Jerez, un peu après 11 heures, avec Mark Webber au volant (photo).

Le retard n’était pas dû à un problème technique mais au brouillard environnant Jerez ce matin. "C’est un problème vraiment bête. L’aileron arrière présent pour les photos du lancement et le réel avaient de petites différences d’assemblage. Il nous fallait des pièces qui devaient arriver ce matin par avion. L’avion a dû se poser à Seville à cause du brouillard et il a fallu attendre qu’une voiture nous les apporte."

Concernant la RB8, Newey a donné son explication concernant l’orifice présent dans la bosse qui relie le nez de l’aileron avant au châssis. Il ne s’agit pas du tout de refroidir le KERS ou tout autre composant "mais simplement de ventiler le cockpit. Avant nous avions un trou au bout du nez, maintenant il est à cet endroit. Pour le coup c’est vraiment pour le style." Pas sûr que tout le monde croit à cette explication !

En tout cas le directeur technique de Red Bull n’est pas fan. "C’est dommage d’en être arrivé à ce genre de solution, pas vraiment attractive mais la performance prime sur l’esthétique et cette partie ne fait pas exception. McLaren a choisi une autre voie, avec un nez et un châssis plus bas, contrairement à nous et à beaucoup d’autres. Ils étaient déjà plus ou moins dans cette direction avec leur voiture précédente, ils n’ont donc pas à subir les affres de ces nouveaux nez."

Newey ne s’est pas beaucoup exprimé pendant l’hiver mais Ferrari lui a de nouveau fait plusieurs fois du pied. Le Britannique ne compte pas céder. "Pour être honnête, je ne me vois pas aller ailleurs. Je me suis impliqué très tôt dans l’histoire de Red Bull Racing et je me sens comme un élément central. J’en suis fier, fier d’avoir transformé ce qu’était Jaguar à l’époque en ce qu’on a aujourd’hui. Un grand sentiment de satisfaction mêlé d’une sensation presque paternelle. Partir serait comme abandonner son enfant."

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