A Singapour, Sainz aimerait faire mieux que sa 4e place de l’an passé

Le pilote Renault y fêtera son 75e départ en F1

Par Franck Drui

9 septembre 2018 - 10:03
A Singapour, Sainz aimerait faire (...)

Dans les points à Monza, Carlos Sainz déborde d’optimisme avant Singapour, où il prendra son soixante-quinzième départ en F1 et où il avait signé l’an passé le meilleur résultat de sa carrière.

Qu’est-ce qui rend Singapour si difficile ?

Singapour est probablement la course la plus dure du calendrier, tant en raison de la chaleur et de l’humidité que des contraintes qu’impose le circuit. Il fait très chaud au volant et nous sommes très occupés par les changements fréquents de direction et de rapports tout en gardant les murs à l’œil. Le défi est immense le dimanche. Le tour est long en temps et il est très sinueux et étroit. Il n’y a pas beaucoup de lignes droites pour se reposer, comme à Bakou par exemple, et cela complique encore plus la donne sur le plan physique.

En quoi ce Grand Prix est-il unique ?

Le week-end à Singapour est étrange, dans la mesure où nous restons à l’heure européenne. Ce n’est pas commun de se réveiller à 14 heures tous les jours et de quitter la piste à 3 heures du matin, mais c’est ce qui fait son charme. Nous ne voyons pas trop le soleil là-bas et nous avons peu de temps pour explorer les alentours.

Comment vous sentez-vous avant votre soixante-quinzième départ en F1 ?

C’est une belle coïncidence que Nico (150 départs) et moi franchissions un jalon tous les deux le même week-end. Soixante-quinze courses, cela semble beaucoup, d’autant que je suis encore assez jeune. Ce sera encore plus particulier si nous pouvons le célébrer avec nos deux voitures dans les points… Voire en égalant ou en battant mon résultat de l’an passé !

Parlez-nous de votre course mouvementée à Marina Bay l’an dernier…

C’est probablement la meilleure course de ma carrière. Tout s’est assemblé le bon jour et nous avons fini à la quatrième place. C’était très difficile puisque j’étais parti avec les Intermédiaires en attendant le moment parfait pour chausser les Supertendres. Il m’avait d’ailleurs fallu un peu de temps pour m’y faire. C’était néanmoins une journée incroyable, une course extraordinaire et je ne suis pas près de l’oublier. Cependant, dès que je suis au volant, j’aspire à faire mieux.

Dans quel état d’esprit êtes-vous après l’Italie ?

Dans l’ensemble, j’étais très content du week-end en Italie. Nous voulons nous appuyer dessus au moment où nous abordons une série de circuits qui devraient bien convenir à notre voiture. Je suis optimiste et je souhaite convertir cela par un bon week-end à Singapour.

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