’80 pages à apprendre’... Leclerc se rappelle son apprentissage de la F1

Comme le prouve l’odyssée pour le moment réussie de Fernando Alonso au Dakar, un pilote de F1 a tout à fait le niveau et le talent qu’il faut pour être également compétitif dans d’autres disciplines.

Il faut dire que lorsque l’on peut conduire une F1, on peut conduire bien d’autres monoplaces… Les F1 modernes sont en effet des bijoux de technologie extrêmement complexes, dont l’apprentissage n’est guère aisé.

Invité à l’Autosport International Show, Charles Leclerc a par exemple révélé combien apprendre à conduire la Sauber de 2018 fut pour lui une épreuve : « Je devais lire un livre de 70 ou 80 pages, quand je suis arrivé en F1, un livre que je devais apprendre. Mais je suis très mauvais pour apprendre des choses ! »

« Mais ensuite cela vous vient plus naturellement, parce que toutes ces connaissances, vous les utilisez en qualifications, en course, et cela vous aide beaucoup pour votre performance. Donc il faut connaître toutes ces choses. »

Charles Leclerc est un habitué des F1 modernes, mais s’il devait choisir une F1 « vintage » à piloter, laquelle choisirait-il ?

« Probablement la Ferrari F2004. Juste parce qu’elle était extrêmement rapide, et pour la conduire avec le bruit qu’elle avait. C’est ce dont nous manquons un peu pour le moment en F1. Et conduire cette voiture vous donne juste tant d’émotion. »

Quant à explorer d’autres disciplines, outre la Moto GP pour laquelle il nourrit une passion, Charles Leclerc aimerait, comme Valtteri Bottas, faire un peu de rallye.

« Pour être totalement honnête, je suis obsédé par la F1, donc durant l’intersaison, j’aimerais juste avoir plus de Grands Prix. »

« Mais si je devais choisir, probablement, le rallye, c’est quelque chose que j’aimerais expérimenter un jour. C’est assez différent de ce à quoi je suis habitué – tourner en rond toute la journée. Donc le rallye, c’est quelque chose d’excitant, j’aimerais essayer. »