‘50 % frustré, 50 % heureux’, Leclerc y a cru ’jusqu’au bout’
La Ferrari était étonnamment en forme à Silverstone
Charles Leclerc y était presque ! Son premier podium de l’année a bien failli être une victoire hier à Silverstone. Le pilote Ferrari tenait la première place quelques tours avant l’arrivée, mais Lewis Hamilton avait un rythme bien meilleur que lui…
Alors, jusqu’à quand Charles Leclerc a-t-il vraiment cru la victoire possible ?
« Jusqu’à ce que Lewis me dépasse ! Jusque là, je croyais encore que je pouvais gagner cette course, et c’est comme ça que ça doit être. Si j’avais pensé être deuxième avant ça, je pense que ça aurait été encore pire. J’y ai cru jusqu’au tout dernier moment. Évidemment, mon ingénieur m’a dit le rythme de Lewis sur les pneus durs, et je me suis dit "c’est rapide". J’étais à 200% mais ce n’était pas assez bon pour garder la première position dans les derniers tours. »
Après l’arrivée Charles Leclerc était très déçu, malgré une superbe 2e place. N’y a-t-il vraiment que de la déception chez le Monégasque après un Grand Prix formidable pour lui ?
« 50% de frustration, 50% de bonheur. Évidemment, avant ce week-end, il n’y avait absolument aucun espoir de se battre pour une victoire ici à Silverstone. Cela montre donc l’excellent travail que nous faisons en tant qu’équipe. Ce n’est pas une situation facile pour l’équipe mais l’équipe travaille extrêmement bien. Nous travaillons extrêmement bien en tant qu’équipe et nous l’avons montré aujourd’hui avec cette deuxième place. »
« Maintenant, nous devons continuer à travailler parce que c’est ce que nous voulons faire constamment : nous battre pour la victoire. Donc c’est génial de se battre avec Lewis mais nous ne devons pas nous attendre à être dans cette position pour le reste de l’année - et pour cela nous devons continuer à travailler. »
Avant le Grand Prix à Silverstone, Carlos Sainz pensait que Ferrari allait vivre " l’enfer " avec les Pirelli. Finalement ce fut presque le paradis ! Comment Charles Leclerc l’explique-t-il ? Pourquoi Ferrari a-t-elle bien mieux tenu les pneus qu’au Paul Ricard ?
« Nous sommes bien mieux ici mais je ne pense pas que ce soit parce que nous avons trouvé la réponse complète à ce qui s’est passé en France. Donc, l’enquête est toujours en cours et nous travaillons toujours dur dessus. Et même si nous avons eu une bonne journée ce dimanche, nous n’oublions pas la mauvaise journée en France et une fois que nous aurons compris pourquoi nous étions lents en France, je suis sûr que nous ferons un grand pas en avant en tant qu’équipe et cela nous aidera à reproduire ce type de performance comme nous l’avons fait à Silverstone. »
« Oui, sur les mediums, nous étions étonnamment bons. La voiture était incroyable et nous étions très très rapides. Ensuite, sur le dur, je pouvais sentir que nous étions sur un pneu un peu plus fragile et nous semblions souffrir un peu plus, mais dans l’ensemble, même si tout allait bien, Lewis était beaucoup plus rapide que nous sur ces pneus durs. »
Est-ce l’un des meilleurs podiums de Charles Leclerc en F1 ? A-t-il eu aussi peur de tout perdre avec les coupures moteurs de la première moitié du Grand Prix ?
« J’étais vraiment à fond sur chaque tour. Donc je ne pense pas qu’il y ait un seul tour où j’ai fait une grosse erreur - et surtout dans le premier relais avec les problèmes que nous avons eus avec le moteur, je pensais que ma course était terminée. J’avais pas mal de choses à faire sur le volant mais oui, je pense que nous avons très, très bien géré la situation et nous avons réussi à diminuer ces coupures moteur pour le reste de la course. »
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