35 drapeaux bleus en un GP : Steiner compatit avec une situation ‘terrible’ pour Mazepin
La stratégie essaie d’éviter ces situations
Revenir sur le même circuit que la semaine dernière est toujours un atout pour un pilote ou une équipe - afin d’en apprendre plus sur le comportement de la voiture, sur les réglages, avec un point de comparaison possible. C’est un atout d’autant plus bienvenu pour Haas, une équipe qui compte deux rookies, Nikita Mazepin et Mick Schumacher.
C’est ce dont Günther Steiner se félicite en amont de ce week-end en Autriche…
« Absolument. Au moins, ils ont plus de données à examiner, pour apprendre ce qu’ils ont fait le week-end dernier, comment en tirer quelque chose et le tester à nouveau ici, ce qui peut toujours être utilisé comme une séance d’essai parce que nous restons sur la même piste. Évidemment, nous changeons de pneus, je le sais, mais certains pneus restent les mêmes, et les températures ont changé, mais en général, je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose pour nous, c’est une bonne chose quand vous restez sur le même circuit et que vous pouvez recommencer. »
Cependant en essais libres, on ne peut simuler la gestion des drapeaux bleus, le gros point noir qui a handicapé la course de Nikita Mazepin au Red Bull Ring - il a reçu près de 35 drapeaux bleus ! Une situation que Günther Steiner analyse...
« C’est très difficile. Sur les circuits courts comme celui-ci et à Monaco, quand vous avez une voiture comme la nôtre qui est assez lente, vous avez ces drapeaux bleus et la seule façon d’essayer d’aider est la stratégie, ce que nous avons fait le week-end dernier. Nous avons essayé de le faire sortir de la première série de drapeaux bleus. Il n’a pas pu éviter le deuxième, le deuxième train malheureusement, donc, comme il l’a expliqué, une fois que vous en avez un ou deux, vous êtes juste si lent que vous ne pouvez jamais récupérer le pneu à un état performant, donc vous tombez juste dans le piège de tous les drapeaux bleus qui arrivent. Alors vous êtes juste là à glisser. »
Mais pourquoi ce problème a touché plus Nikita Mazepin que Mick Schumacher (le premier a fini à un tour de son coéquipier...) ?
« Mick a eu un peu plus de chance avec sa stratégie et il a pu rester devant, je pense que c’était Ocon qui se battait avec Leclerc un peu, donc ils sont restés à l’écart, donc il a juste eu quelques drapeaux bleus dans les derniers tours de la course. C’est difficile. Surtout sur ces pistes courtes. Elles sont terribles. Je veux dire, j’ai de la peine pour eux, mais quand vous les voyez et les regardez, c’est comme "whoa, c’est reparti". »
Est-il même possible de progresser, en tant que pilote, sur la gestion des drapeaux bleus ?
« Absolument. Ce n’est pas agréable parce que vous ne voulez pas vous faire prendre un tour si vous êtes un racer - mais en le pratiquant, ce problème, un peu vous devenez meilleur. Je n’ai pas étudié les données pour savoir s’ils se sont améliorés, mais pour revenir au week-end dernier, c’était très... Je veux dire qu’il y avait 10 voitures prenant un tour à Nikita dans les deux ou trois tours, donc là il ne peut plus rien faire parce que le pneu ne fonctionne plus parce que vous allez trop lentement et hors trajectoire ; et vous ramassez toutes les saletés, donc il ne peut jamais nettoyer le pneu. Mais c’est sûr que si vous le faites plus souvent, vous apprendrez des leçons sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. »
Retour sur la polémique des châssis
Un autre point pourrait handicaper Nikita Mazepin : son fameux châssis "plus lourd" que son coéquipier. Encore une fois, Günther Steiner a démenti que la différence pouvait expliquer un tel écart de performance entre ses deux pilotes. Et d’en dire plus sur la raison de ce problème...
« C’est dans les tolérances. C’est assez facile à expliquer. Vous essayez toujours de faire de votre mieux et l’un des châssis est un peu plus lourd mais pas dans toutes les circonstances - juste quand nous avons besoin d’une certaine répartition des masses, donc il finit par être un peu plus lourd. C’est marginal, mais il est plus lourd. Je ne veux pas entrer dans les chiffres - parce que nous sommes ensuite constamment cités et ensuite nous discutons des chiffres - parce qu’ils peuvent varier en fonction du circuit, et de la course parce que, comme je l’ai dit avec la répartition que nous devons atteindre. »
« Cela a aussi un impact. Cela ne peut pas ne pas avoir d’impact si on est plus lourds. C’est de la physique. Encore une fois, la prochaine chose que vous me demandez est quel est l’impact ? Donnez-moi un chiffre, vous allez dire ! Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, car alors nous commençons à spéculer parce que ce n’est pas un chiffre fixe. »
« Le plan est d’avoir un nouveau châssis pour la Belgique pour lui. »
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