24h du Mans : Alonso est heureux de sa première journée d’essais
Dans la lignée des 6h de Spa-Francorchamps
Le premier roulage de Fernando Alonso sur le circuit des 24 heures du Mans n’aurait pas pu mieux se passer, puisque l’Espagnol et son équipage ont dominé la première journée d’essais préliminaires. C’est Kazuki Nakajima qui a signé le meilleur temps en 3’19"066, en étant le seul à battre Alonso.
"C’était une superbe journée pour nous en tant qu’équipe" a lancé le pilote McLaren. "Nous nous sommes préparés au mieux pour ce test avant la grande course dans deux semaines. La voiture était bonne dès le premier tour et tout le monde était immédiatement satisfait."
Sa préparation à titre personnelle s’est surtout faite devant des écrans, et il lui a fallu beaucoup travailler : "Il a fallu ensuite se familiariser avec le circuit. Je suis allé dans le simulateur et j’ai étudié les caméras embarquées des années précédentes, mais c’est toujours différent une fois en piste, et en l’occurrence le ressenti était parfait avec la voiture. C’était une journée intéressante et très amusante."
"C’est vrai que cela représente beaucoup de travail. J’ai tout à apprendre, le règlement, la voiture, les boutons sur le volant et leurs fonctionnalités, le dialogue avec les équipiers, avec les ingénieurs, comment optimiser la machine. J’arrive avec des gars qui ont une très grosse expérience [Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima] et je dois me hisser le plus rapidement possible à leur niveau."
Un équipage au sein duquel il a dû apprendre à n’être qu’une partie de la machine, puisqu’il partage sa voiture : "Il Il n’y a pas d’ego en Endurance. Je me suis fondu dans l’équipe avec plaisir. C’est impressionnant de constater avec quelle facilité on peut oublier instantanément la mentalité de la F1 pour adopter cet esprit de partage, en piste et en dehors. Il n’y a pas une seule chose que l’on découvre sans en faire immédiatement profiter les cinq autres. C’est naturel."
Un esprit différent de la F1, qu’il ne critique pas, puisqu’il expliquait l’autre jour que le fonctionnement du paddock en F1, avec plus de restrictions, y est bien adapté. Il est en tous cas heureux d’avoir réussi à faire coïncider ses deux programmes : "D’une part, ce n’était pas simple à mettre en œuvre, et de l’autre, il y a si longtemps que les pilotes de F1 ont perdu l’habitude de naviguer d’un Championnat à l’autre, que je suis plutôt fier de renouer avec une belle tradition."