24 GP en F1 ? ‘Un maximum à court terme’ pour Domenicali
Un calendrier davantage mondialisé en 2026 ?
À l’occasion de la publication des résultats financiers de la F1, une précision importante a été apportée par Stefano Domenicali sur le calendrier et son extension qui semble sans limite…
Et cela, dans un contexte potentiellement polémique : alors que l’on craint déjà une extension à 25 ou 26 courses, et que la fronde gagne le paddock…
L’Italien a donc clarifié la position de Liberty Media devant des investisseurs.
24 Grands Prix, c’est le maximum… mais pour le moment, a déclaré Stefano Domenicali !
« Notre dynamique s’est poursuivie pendant l’intersaison et jusqu’en 2024. Sur la promotion des courses, nous donnons la priorité à la qualité et à la valeur de chaque course, après avoir atteint ce que nous pensons être un maximum confortable à court terme de 24 courses. »
« Au début du mois, nous avons annoncé une prolongation de 10 ans avec Silverstone. Nous sommes ravis d’accueillir le Grand Prix de Madrid et l’accord de 10 ans dans un tout nouveau circuit avec des segments urbains, et d’autres non, à partir de 2026. »
« Nous avons également annoncé une prolongation de cinq ans pour nos courses au Japon et au Brésil. Avec cette annonce, nous avons maintenant finalisé toutes les négociations contractuelles pour la saison 2025 et nous allons nous concentrer sur l’optimisation du calendrier des risques pour 2026 et au-delà. »
Contrats de 10 ans avec Silverstone, de 5 avec le Japon et le Brésil : la F1 s’engage à long terme avec certains circuits. Alors que d’autres frappent à la porte dans le même temps. Pourquoi donc prendre de tels engagements à long terme ?
« Tout d’abord, bien sûr, l’aspect financier est pertinent, sans aucun doute. Et le fait que nous soyons en mesure de nous stabiliser avec certains promoteurs, dont nous pensons qu’ils représentent une opportunité incroyable en termes de stabilité sur ce marché, est un élément pertinent à prendre en compte. »
« C’est une opportunité incroyable de développer notre activité dans d’autres domaines qui s’ajoutent à celui lié à la redevance promotionnelle. Et c’est vraiment notre approche. »
Greg Maffei, le PDG de Liberty Media et supérieur de Stefano Domenicali, a précisé la philosophie des Américains sur ces contrats de longue durée.
« Vous évaluez l’attrait d’un Grand Prix et les opportunités économiques qui s’offrent à nous. En général, si vous nous voyez conclure un contrat à très long terme, vous devez vous dire que nous pensons qu’il s’agit d’une très bonne opportunité, tant sur le plan des supporters que sur le plan économique. Si vous voyez un accord à plus court terme, c’est discutable. Nous prenons donc en compte tous ces éléments. »
« Nous sommes toujours à la recherche d’un compromis. Il y a donc beaucoup de facteurs à prendre en compte. »
Un calendrier davantage bouleversé en 2026 ?
Malgré ces prolongations à long terme et l’arrivée de Madrid au calendrier, Stefano Domenicali répète son mantra pour les années suivantes : continuer la mondialisation de la F1. Peut-être en courant en Afrique ? Il semble en tout cas que le calendrier évoluera plus fortement à partir de 2026...
« Il est clair que si vous voyez l’évolution de notre régionalisation du calendrier, nous sommes passés d’une situation centrée sur l’Europe à une évolution plus mondialisée, qui doit être maintenue à l’avenir. »
« Je tiens simplement à confirmer que nous pensons que 24 courses est le bon chiffre. Et je pense que nous allons le faire de la bonne manière. J’ai mentionné brièvement le fait que nous avons certaines opportunités que nous voulons mettre sur le marché dans les deux prochaines années, à partir de 2026. »
Des renégociations tendues de contrat s’annoncent donc…
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