23 ou 24 GP, c’est ce qu’il faut à la F1 pour Liberty
Un évènement spécial à Suzuka pour remercier Honda
Par le passé, Liberty Media n’a jamais caché son intention d’organiser jusqu’à 25 Grands Prix par an au calendrier F1. Cela effraie les équipes qui estiment qu’avec 23 courses, la limite est déjà atteinte pour le personnel.
Il faut dire que la F1 cherche à renforcer sa présence non seulement aux États-Unis (Las Vegas, Miami, Austin) mais aussi en Asie et en Afrique.
Dans une conférence devant les investisseurs, Liberty Media et son PDG Greg Maffei ont semblé quelque peu tempérer cet objectif. Alors que les Américains continuent de planifier le calendrier de l’an prochain, le chiffre de 24 courses maximum a été évoqué. Pas 25, mais 24 : c’est toujours ça de pris pour les petites équipes…
« Si vous repensez à la situation d’il y a quelques années, comme toujours, la bonne équation pour avoir un bon calendrier est liée à la demande et à l’offre que nous pouvons fournir. Et je pense qu’aujourd’hui, nous parlons toujours de 23, 24 courses, et que ce que nous croyons aujourd’hui est le bon nombre, compte tenu du succès que nous vivons aujourd’hui. »
Quand d’ailleurs le calendrier F1 2023 sera-t-il publié, pour que la F1 découvre peut-être un calendrier à 24 épreuves ?
« Comme vous le savez, tout d’abord, nous n’avons pas publié le calendrier pour l’année prochaine. Las Vegas, ce sera dans le calendrier. Bien sûr, c’est la seule chose que nous avons publiée et demandée pour l’année prochaine. »
Le reste est donc en cours de discussion : notamment pour trouver le bon équilibre entre courses en Europe et courses hors d’Europe.
« En termes de processus, il y a un accord entre nous, la FIA et les équipes pour discuter, et c’est de notre responsabilité, en tant que détenteur de droits commerciaux, de nous assurer que nous trouvions le bon équilibre entre le nombre d’événements, les événements historiques, les nouvelles opportunités qui peuvent se présenter. Parce que nous sommes un championnat mondial. »
« Cela fait donc partie de la discussion stratégique que nous avons avec nos promoteurs. Et je pense que le bénéfice économique, bien sûr, ira dans le système et bien sûr aussi pour nous. »
Mais la F1 va continuer de marquer son grand retour en Asie dès cette année 2022, avec le come-back de Suzuka.
A l’occasion du dernier Grand Prix de Honda en F1, avant son retrait, Maffei révèle d’ailleurs qu’il y aura un événement spécial de prévu, pour remercier le motoriste nippon.
« S’agissant du Japon, vous découvrirez bientôt que, bien sûr, pour Honda, par exemple, en raison de leur décision de quitter officiellement la Formule 1, il pourrait y avoir quelque chose de spécial que nous voulons reconnaître pour eux au cours de cet événement. »
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