22 courses, c’est ‘déjà beaucoup’... même pour les pilotes de F1

Courir à Saint-Pétersbourg plutôt qu’à Sotchi serait plus facile pour les fans finlandais

Par Alexandre C.

26 septembre 2019 - 20:17
22 courses, c'est ‘déjà beaucoup

25 courses : c’est l’objectif, à terme, fixé par Liberty Media afin de développer la F1 aux quatre coins du monde. Dès la saison prochaine, le nombre de courses sera d’ailleurs porté à 22, un record historique.

Mais cette inflation calendaire ne sera bien sûr pas sans conséquence sur les organismes et la fatigue des pilotes, mécaniciens et membres d’une écurie. Cette charge de travail ne va-t-elle pas devenir insupportable ?

« C’est une question difficile pour moi » hésite Kevin Magnussen aujourd’hui en conférence de presse au GP de Russie.

« Le plus gros problème, c’est probablement l’équipe, les mécaniciens, tous ces gars travaillent déjà très dur, donc ce serait difficile pour beaucoup de gens dans l’équipe. Et je ne sais pas si ça va le faire… Chaque course sera moins unique pour les spectateurs. Mais je ne suis pas un expert dans ce domaine. »

« Si c’est juste une course de plus l’an prochain, ce n’est pas trop mauvais » ajoute Valtteri Bottas. « Bien sûr, c’est déjà dur pour beaucoup des membres de l’équipe, qui travaillent tant – et aussi entre les courses. Il va y avoir une limite, bien sûr, à un moment donné, mais à partir de combien de courses précisément ? Je ne le sais pas. Mais je sais que nous pourrons toujours faire une course de plus, c’est OK pour le moment. »

Daniil Kvyat, du côté de Toro Rosso, remarque pour sa part que ce n’était « pas trop mal » quand la F1 était « à 18 courses. »

« Nous trouverons où est la limite quand nous la toucherons » conclut le Russe.

« 22 courses, c’est probablement beaucoup » surabonde Lance Stroll. « Beaucoup pour l’équipe. Mais de ce que j’ai compris, c’est équilibré en retirant certains jours d’essais privés. Et c’est plus sympathique de courir que de faire des essais privés. »

Kimi Räikkönen ajoute un autre facteur à cette problématique, le facteur géographique.

« Cela dépend des destinations. Si nous courions en Europe, ça m’irait, parce que c’est beaucoup plus facile pour tout le monde. C’est sympathique de courir sur de nouvelles pistes, j’espère qu’elles seront bonnes pour la course ; mais nous verrons. C’est une habitude de changer de courses, d’en découvrir de nouvelles. »

D’ailleurs, Kimi Räikkönen et Valtteri Bottas n’accueilleraient-ils pas volontiers un Grand Prix supplémentaire, en Finlande ?

« Ce serait sympathique, mais beaucoup de Finlandais pourraient faire le voyage jusqu’ici, à Sotchi » y répond Valtteri Bottas.

Courir à Saint-Pétersbourg au lieu de Sotchi, dans le Caucase, comme il en est aujourd’hui question, attirerait encore davantage de Finlandais…

« Oui, ce serait plus facile, beaucoup plus facile, bien sûr. Mais nous irons là où le Grand Prix aura lieu » conclut le toujours laconique Kimi Räikkönen.

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