2013, dernière année des V8 en Formule 1 (Partie 2)
La règlementation
Comme nous l’avons vu dans la première partie, la saison qui s’annonce va sonner le glas des V8 atmosphériques utilisés actuellement en Formule 1. L’occasion de faire le point sur la règlementation moteur pour cette dernière année d’utilisation avant l’entrée en scène, en 2014, des V6 turbo.
Le V8 atmosphérique, configuré à 90°, limité à 18.000 tr/min et à 95 kg, a été mis en place dès le début de la saison 2007 dans une spécification figée. Cependant des modifications sont
permises afin d’améliorer son intégration châssis, de résoudre des problèmes de fiabilité ou encore pour des raisons « justes et équitables ».
Le KERS est autorisé mais pas obligatoire. Une unité complètement chargée peut délivrer 400 kJ d’énergie pour donner une puissance maximum équivalente à 60 kW. Cela permet un gain de puissance d‘environ 80 ch pendant six à sept secondes par tour.
Huit moteurs sont autorisés par pilote par saison, et ce même avec un nouveau calendrier de 20 courses, soit une de plus qu’en 2011. En 2013 il ne pourrait y avoir que 19 courses.
Le couple moteur ne peut être généré que par l’usage régulier de l’accélérateur par le pilote, et non pas grâce à la cartographie moteur ou à des points spécifiques pré-programmés sur la course de la pédale d’accélérateur.
Cette « programmation de la pédale d’accélérateur » ne peut être utilisée que pour affiner l’équilibre du type de pneumatiques montés sur la voiture, ce qui signifie que les seuls changements autorisés seront dictés par les paramètres « sec » ou « mouillé ».
Pour que le moteur soit utilisé le plus efficacement possible, le soufflage additionnel est interdit depuis 2012.
Le contrôle du moteur ne doit pas être influencé par la position de l’embrayage, d’un mouvement ou d’une mise en opération.
Le régime de contrôle du ralenti ne peut pas dépasser 5000 tr/min.
L’allumage, l’alimentation et l’accélérateur ne peuvent être utilisés pour contrôler artificiellement la vitesse du moteur ou modifier sa réactivité dans une plage de régime supérieure à 1000 tr/min en dessous du régime maximal.
Les systèmes d’échappement ne peuvent pas comporter plus de deux sorties, composées chacune d’un tuyau d’échappement orienté vers l’arrière, à travers lesquels tous les gaz d’échappement doivent passer.
Le moteur doit être utilisé en mode 8 ou 4 cylindres. Toute autre utilisation n’est plus
autorisée depuis 2012.