0 points après 3 courses chez McLaren : aujourd’hui, Sainz est heureux de ne pas avoir paniqué
Un début de saison complexe à présent oublié
« Meilleur des autres » au classement des pilotes, avec 58 unités inscrites (contre 63 pour Pierre Gasly), Carlos Sainz a pleinement réussi sa première moitié de saison chez McLaren. Pourtant, au terme des trois premiers Grands Prix de l’année, il n’avait tout simplement pu débloquer son compteur points ; l’Espagnol était en droit d’attendre une saison complexe, mais il a su parfaitement réagir depuis en enchaînant les prestations solides.
Revenant sur cette période de transition épineuse, Carlos Sainz a estimé que ce triple zéro pointé l’avait aidé à mieux rebondir lors des courses suivantes : ce que l’on appelle un mal pour un bien…
« Vu comment s’étaient déroulées les deux ou trois premières courses, avec autant de malchance, c’est vraiment positif d’être là où je suis aujourd’hui. »
« La clef, c’était de ne pas surréagir après les premières courses, de continuer juste à faire ce que je faisais. Ensuite la roue a tourné, les résultats ont commencé par arriver. Depuis Bakou, c’est une saison très solide. »
« Cela m’a pris moins de temps à m’adapter à la McLaren qu’à la Renault. Nous apprenons toujours des choses sur la voiture, j’apprends toujours des choses aussi. La voiture peut nous surprendre de temps à autre, nous l’avons vu à Silverstone. »
« Dès Melbourne, en EL1, en EL2, en EL3, j’étais rapide. A Bahreïn, j’étais rapide en qualifications, je me battais avec Max Verstappen pour la 5e place [avant d’abandonner sur un accrochage avec la Red Bull]. J’étais là lors de ces courses, mais les résultats n’avaient jamais suivi. »
« Mais dès que les résultats sont arrivés à Bakou, soudainement, tout a commencé à se mettre ensemble. »
Compétitif dès ses premiers tours de roue dans la monoplace orange, Carlos Sainz est conscient qu’une préparation efficace lui a fait gagner autant de temps que de points en première moitié d’année.
« Avec McLaren, nous avons mis en place un plan pour s’assurer que je m’adapte rapidement. »
« Nous savions que j’avais un contrat de deux ans, et les ingénieurs sont arrivés avec un plan, durant l’hiver, pour s’assurer que je sois aussi prêt que possible pour le premier Grand Prix. »
« J’avais fait 100 tours à Abu Dhabi [essais de fin de saison], où j’avais pu apprendre beaucoup de choses. Ces 100 tours étaient tous prévus pour m’aider à mieux connaître la voiture pour l’an prochain. Cette préparation, ce planning, ont beaucoup aidé. »
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