Webber : Le pire cauchemar reste une voiture qui cale

Du bon et du moins bon pour les départs à partir de la Belgique

Par Franck Drui

21 août 2015 - 10:51
Webber : Le pire cauchemar reste (...)

À partir du Grand Prix de Spa ce week-end, les pilotes se retrouveront à nouveau seuls au volant pour s’occuper de leur embrayage, loin des ingénieurs, de leurs consignes et des réglages incessants. Ces nouvelles restrictions divisent cependant le paddock, et si certains, à l’image de Bernie Ecclestone, se montrent satisfaits, d’autres ne sont pas vraiment de cet avis. Pour sa part, Mark Webber pèse le pour et le contre.

« S’ils cherchent à offrir plus de spectacle et de variations, déclare l’Australien, ça pourrait marcher : si les favoris de la coursent prennent un mauvais départ, il serait intéressant de les voir se battre pour remonter. »

« Du point de vue des ingénieurs, c’est tout un art que de résoudre l’équation entre la température de l’embrayage, celle des pneumatiques et l’adhérence de la piste. Il faut que l’embrayage échange avec les pneus arrière et que les gommes fassent ensuite de même avec l’asphalte. Si l’un de ces trois éléments n’est pas correct, le départ en sera affecté, ne serait-ce que d’un ou deux pour cent. En piste, ça se traduit par une, deux, voire trois places de perdues. »

Mais le revers de la médaille est moins reluisant…

« Le pire cauchemar reste une voiture qui cale, poursuit Webber. Si c’est le cas, on peut assister à un accident au départ, même si les commissaires sont sur la piste avec leurs drapeaux. Ce sera un sujet de discussion, tout particulièrement si quelqu’un cale en haut de la grille et que la visibilité est mauvaise, comme en cas de départ sur piste mouillée par exemple. Si quelqu’un rate son envol, ce peut être problématique. »

Dans les rangs des pilotes plus ou moins réfractaires à ce changement, on trouve un Marcus Ericsson très mesuré, pour qui « dans le pire des cas, on tire le levier d’embrayage et on réessaie, et je ne pense donc pas qu’il y aura d’accident à cause de pilotes arrêtés sur la grille. »

Et pour Sebastian Vettel, c’est au mieux un coup d’épée dans l’eau.

« Je ne vois pas vraiment où ils veulent en venir. Peut-être que les départs seront un peu brouillons, mais il y a des tas de gens très intelligents qui travaillent en Formule 1. Ils trouveront très vite quoi faire et, dans deux ou trois courses tout au plus, ce sera comme si rien n’avait changé. »

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