Ricciardo et Da Costa évoquent la magie de Macao

"J’étais jeune et bête, débordant d’énergie"

Par Franck Drui

16 novembre 2014 - 09:26
Ricciardo et Da Costa évoquent la (...)

Daniel Ricciardo et António Félix da Costa reviennent sur leurs souvenirs au Grand Prix de Macao.

En attendant le final de la saison de F1 à Abu Dhabi fin novembre, c’est un autre événement du sport automobile qui tire la couverture à lui aujourd’hui : le Grand Prix de Macao.

Cette course a vu défiler de grands noms de la course auto, d’Ayrton Senna à Michael Schumacher ou David Coulthard. Et ces dernières années, ce sont les pilotes issus du programme Red Bull Junior qui se sont illustrés à Macao : António Félix da Costa, vainqueur en 2012, puis Alex Lynn en 2013. Cette année, c’est à Max Verstappen de relever le défi, alors qu’il mettra fin à sa courte carrière en Formule 3 lors de sa première et unique saison sur le championnat, avant de le retrouver en F1 chez Toro Rosso en 2015.

Dès que l’on aborde le Grand Prix de Macao, le visage du pilote Infiniti Red Bull Racing Daniel Ricciardo s’illumine…

“Rien que d’entendre le nom de la course me fait trembler. J’adore les tracés urbains et Macao est le circuit en ville par excellence. Il est long et demande un gros cœur. C’est comme Monaco en deux fois plus long et encore plus dingue. J’adore. Il y a vraiment moyen de se faire plaisir.”

Pour faire un résultat à Macao, Daniel affirme que l’engagement est la clé : “Il faut s’engager à fond. Les circuits en ville ne pardonnent pas l’erreur car elle est synonyme de sortie de route, mais il faut tout de même être volontaire. En gros, il faut avoir des couilles.”

En 2009 (photo), Daniel avait débarqué à Macao auréolé d’un titre de champion de Grande-Bretagne en F3. Malheureusement sa participation s’était achevée dès le premier tour en course à cause d’une crevaison qui occasionna une collision en chaîne et exigea de lever le drapeau rouge. Pour autant, il n’a pas perdu de son enthousiasme lorsque l’on évoque cette époque.

“C’était marrant. Les accidents de ce type ont lieu par excès de fougue. J’étais jeune et bête, débordant d’énergie. J’aimerai tant pouvoir refaire cette course avec plus d’expérience aujourd’hui. Ce serait terrible.”

Plus brillant, l’actuel pilote de réserve du team Infiniti Red Bull Racing António Félix da Costa s’est illustré à Macao avec une victoire en 2012 et une seconde place l’année suivante.

“L’idéal est d’arriver le plus tôt possible à Macao, le lundi ou le mardi. Le taux d’humidité est très élevé là-bas et le décalage lourd à gérer ; c’est toujours un avantage d’être présent tôt sur le circuit, sans être mis immédiatement dans un climat de pression.”

“En cas de sortie de route, vous êtes sacrément pénalisé pour le week-end car il s’agit alors d’essayer de revenir au contact et de signer un bon temps. Il faudra prendre davantage de risques que les autres pilotes et rouler au-delà de ses limites pour rattraper le temps perdu en piste.”

Tout comme Daniel Ricciardo, António Félix da Costa décroche un rictus dès que l’on aborde Macao. “C’est le meilleur circuit du monde et mieux que ça encore, plus qu’il s’agit de la meilleure association voiture/circuit. La Formule 3 convient parfaitement à ce tracé. J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir rouler là-bas dans mes jeunes années.”

Daniel abonde dans le même sens : “Si Macao ne figure jamais au calendrier en F1, j’essaierai un jour de convaincre un maximum de pilotes de F1 à participer à ce Grand Prix. Il faut absolument que je puisse courir là-bas à nouveau. Vraiment. Je dois vraiment y retourner. Une seule fois, ce n’est pas assez.”

Source : Red Bull

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