Renault explique sa position dans le dossier Force India

L’avenir de Force India et l’avenir de la Formule 1 sont finalement intimement liés, c’est ce que confirme Cyril Abiteboul, le directeur de Renault F1.

L’équipe française, avec McLaren et Williams, fait actuellement un blocage concernant l’autorisation de donner les primes et droits TV de Force India à un éventuel repreneur. Cet argent est capital dans la valorisation de l’équipe de Silverstone.

Mais pour qu’une équipe revendue conserve ces droits, il faut l’unanimité des équipes.

"Nous ne bloquerons pas la situation et nous donnerons notre accord. Mais nous voulons des éclaircissements sur ce que notre sport est en train de devenir," explique Abiteboul.

Comme McLaren et Williams, le Français ne souhaite pas en effet que Force India devienne une équipe B de Mercedes.

"Nous n’avons rien contre Force India. Mais ce dossier (des équipes B) doit enfin être débattu. Nous en parlons depuis des mois mais personne ne nous écoute. Ce qui arrive à Force India est notre chance de porter ce débat en public."

Abiteboul insiste sur le fait, même si on ne pouvait guère en douter, que "McLaren ne sera jamais l’équipe B de Renault, elle continuera à construire ses propres monoplaces".

McLaren demande de son côté "la certitude écrite et précise des limites de cet engagement entre un constructeur et une écurie affiliée".

Le bras de fer est maintenant lancé entre Liberty Media et les équipes, un bras de fer qui doit se résoudre vite puisque la survie d’une équipe est en jeu.

Renault, McLaren et Williams pourraient avoir comme alliée la FIA dans ce dossier.

"La Formule 1 pourrait alors être dominée par deux ou trois super équipes," a reconnu Charlie Whiting.