Red Bull et Honda, le positif et le négatif pour Renault selon Abiteboul

Le Français revient sur la décision prise cet été

Par Franck Drui

17 août 2018 - 14:18
Red Bull et Honda, le positif et (...)

Il ne reste plus grand chose des liens de Red Bull avec Renault, si ce n’est une stricte fourniture de moteurs pour la fin de la saison.

Les partenariats avec Toro Rosso puis Red Bull Racing se terminent un à un, et même Carlos Sainz a été obligé d’aller voir ailleurs, chez McLaren, pour poursuivre sa carrière.

Cyril Abiteboul revient sur les points positifs et négatifs de cette décision de Red Bull d’équiper ses deux teams avec le moteur Honda.

"C’est une décision à laquelle nous nous attendions. Après la séparation de Toro Rosso dans un premier temps, nous devions nous attendre à ce que Red Bull Racing entame également un projet commun avec Honda," rappelle le Français.

"Nous avons toujours un contrat avec McLaren, qui a été signé pour trois ans," ajoute Abiteboul, qui indique ainsi que Renault ne sera pas totalement privée de références externes pour son moteur.

"Je vois cette séparation comme un signal clair pour tous les membres de notre équipe : nous devons maintenant gagner par nous-mêmes. Red Bull nous a montré que vous pouvez gagner des courses avec notre moteur si vous construisez un bon châssis."

"C’est un défi pour notre équipe ’châssis’ à Enstone. Le mariage avec Red Bull était exigeant et parfois très éprouvant pour nous."

Et le négatif ?

"Nous avons perdu avec Red Bull une référence fantastique pour nous. Leur plateforme nous a permis de comparer notre moteur avec les autres. Malheureusement, nous n’avons pas encore réussi à remporter un championnat constructeurs avec ce moteur hybride."

Y a-t-il un désir de montrer à Red Bull que c’était la mauvaise décision ?

"Il serait malvenu de souhaiter quelque chose que nous ne pouvons pas réussir nous-mêmes pour le moment. Red Bull avait ses raisons de faire ce chois et nous devons l’accepter. Pour eux, il est préférable de construire quelque chose avec Honda et avec Toro Rosso, ce qui équivaut à un statut d’usine."

"Nous ne pouvions plus offrir cela. Pour nous, Red Bull n’aurait été qu’un client. Sans eux, nous allons pouvoir vraiment nous concentrer sur la propre intégration de notre moteur dans notre châssis."

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