Pirelli : Les trois types de gommes ont eu leur mot à dire à Singapour

Un seul arrêt privilégié, grâce (un peu) à la Safety Car

Par Franck Drui

17 septembre 2018 - 08:47
Pirelli : Les trois types de gommes ont

Depuis la pole position et en ne respectant qu’un arrêt aux stands, le pilote Mercedes Lewis Hamilton remporte hier le Grand Prix de Singapour.

Comme tous les concurrents du Top-10 sur la grille, Hamilton s’élance avec les pneumatiques P Zero Rose hypersoft, qui s’étaient révélés, vendredi et samedi, plus d’une seconde et demi plus rapides au tour que les ultrasoft.

Le Britannique regagne la voie des stands au 15e tour pour passer les soft et gère ensuite son avance jusqu’à l’arrivée, sans jamais céder le commandement grâce à un rythme de course supérieur à ses rivaux chaussés d’ultrasoft.

Comme tous ses rivaux équipés des hypersoft à l’extinction des feux, Hamilton profite au départ de quatre tours sous le régime de voiture de sécurité, un facteur qui allonge la durée de vie du mélange le plus tendre.

D’autres nombreux choix tactiques sont également observés, parmi lesquels une combinaison hypersoft – ultrasoft privilégiée par Sebastian Vettel qui se classe 3e avec sa Ferrari, derrière la Red Bull de Max Verstappen, sur une stratégie identique à celle d’Hamilton.

L’équipier de Verstappen, Daniel Ricciardo, tire également le meilleur parti de la solution hypersoft – ultrasoft et se montre très performant en fin de parcours.

Fernando Alonso, pilote McLaren, est quant à lui le plus haut placé des concurrents chaussés au départ de gommes ultrasoft, l’Espagnol terminant 7e après s’être élancé en dehors du Top-10.

Le meilleur tour en course revient par ailleurs à Kevin Magnussen qui, au volant de sa Haas, bat le précédent record de plus de trois secondes.

Singapour, enfin, conserve sa statistique de 100% d’apparition du safety-car. Mais ce dernier entre en piste en début de course et, par conséquent, n’affecte pas la stratégie de course.

"Comme nous l’avions envisagé, le Grand Prix de Singapour fut une course longue, difficile et exigeante, proposant comme toujours une période de neutralisation sous safety-car. Cela ajouta un élément stratégique à ce qui est déjà une épreuve tactiquement complexe," commente Mario Isola, responsable de Pirelli F1.

"Nous avons observé différentes stratégies viables et divers schémas de pit-stops. Les dix premiers pilotes sur la grille s’élançaient en effet en gomme hypersoft, qui leur offrait de meilleures performances en début de course, mais ils se sont ensuite retrouvés sous la menace de concurrents qui effectuèrent un premier relais plus long, ou qui optèrent pour une stratégie alternative."

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