Les choix opérés par Pirelli sont plutôt simples

Pirelli a confirmé que le pneu super-dur, introduit dans la gamme comportant sept couleurs, ne sera utilisé qu’en cas de trop forte dégradation des nouvelles gommes. Avec le travail du manufacturier pour rendre sa gamme plus tendre, le super-dur est l’équivalent du pneu dur de 2017, testé une seule fois à Barcelone et rangé définitivement au placard.

"Le pneu dur actuel, le bleu clair, est le médium de l’an dernier" a expliqué Mario Isola lors du Salon Autosport International. "Nous n’allons pas utiliser le super-tendre mais nous avons voulu l’homologuer comme solution de secours".

"Nous voulions le garder dans la gamme car si nous avons sous-estimé le développement des voitures pour une raison ou une autre, il nous faudrait possiblement faire évoluer nos produits vers le plus tendre ou le plus dur".

D’après les simulations, il est peu probable que cela se produise. Néanmoins, le patron de Pirelli Sport préfère attendre Barcelone, qui devrait être le premier vrai test pour les pneus.

"Si nous comprenons à Barcelone que le pneu dur se dégrade trop, nous pourrions évaluer une arrivée du super-dur à Silverstone ou Suzuka, mais c’est une possibilité infime".

Il ajoute que Pirelli souhaite permettre des courses à deux arrêts : "Pour avoir une course à trois arrêts, il faudrait une dégradation très élevée, ce que n’aiment pas les pilotes car le pneu perd en performance quand ils attaquent. Nous pensons que c’est le bon compromis mais cela dépendra de la dégradation".