Le Brexit ’inquiète’ Claire Williams

Mais guère Toto Wolff ou Vijay Mallya

Par Alexandre C.

9 juillet 2016 - 11:37
Le Brexit 'inquiète' (...)

Le Brexit n’est pas sans conséquence sur l’économie mondiale, et notamment pour la Formule 1, qui compte nombre d’écuries installées sur le territoire britannique. La chute de la livre sterling affecte en particulier les comptes des écuries qui réalisent de nombreuses transactions à l’international.

Les efforts de réduction de coût décidés par la FIA pourraient ainsi être annulés, selon Claire Williams : « Il y a eu des impacts de court terme au niveau des coûts. Nous payons malheureusement notre moteur en euros. Tout le dur labeur effectué pour baisser les coûts de 4 millions d’euros pour 2018 ont été annulés. »

L’inquiétude de Claire Williams concerne également les sponsors : « Nous n’avons pas un vaisseau-amiral comme Toto Wolff avec Mercedes, et comme bien d’autres équipes, et les sponsors sont l’une de nos sources de revenus les plus cruciales. L’instabilité politique causée par le Brexit signifie que de nombreuses entreprises britanniques devront attendre et voir ce qu’elles vont faire avec leurs budgets marketings. Cela pourrait avoir des implications pour nous. (…) C’est une vraie inquiétude pour nous et pour beaucoup d’autres sports, mais je ne vais pas trop me faire du mauvais sang. »

Pour Mercedes, ainsi que l’a confirmé Toto Wolff, les conséquences seront plus limitées : « La chute de la livre n’est pas si mauvaise pour nous, parce que nos revenus sont payés en dollars et parce que Mercedes nous donne des fonds en euros. (…) Personne ne sait vraiment quelles seront les conséquences, et si des accords seront signés. En résumé, il n’y a pas d’impact à court terme, je pense » a confié l’homme fort de la firme à l’étoile – contredisant ainsi son homologue de Williams.

Vijay Mallya, même si il est le team principal d’une écurie indépendante, Force India, n’est pas d’un avis différent de Toto Wolff : « Bien sûr, la dépréciation de la libre nous aide, parce que les revenus sont largement payés en dollars. A part cela, je ne vois aucun changement »

Eric Boullier a de son côté évoqué la question de la liberté de circulation : « Il y aura quelques problèmes de visa peut-être dans le futur, mais je doute que ce sera compliqué. Je pense que tout a été dit. Personne ne sait. »

La procédure de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne devrait prendre deux années. Le monde de la Formule 1 vivra donc dans une incertitude, mais non dans l’affolement.

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