La FIA a la confiance des équipes pour établir la légalité de la Ferrari

La légalité de la Ferrari continue de faire parler, alors que des soupçons s’élèvent au niveau des batteries de la Ferrari. La rumeur faisait état d’une possibilité de la SF71-H d’extraire plus de puissance de ses batteries, mais des logiciels et capteurs ont été installés ce week-end par Ferrari et la FIA pour prouver que ce n’est pas le cas.

"Nous ne sommes pas un fournisseur moteur, peut-être que Toto [Wolff] peut répondre plus sur l’aspect moteur, mais il y a des rumeurs dont je sais que la presse s’est emparée" explique Christian Horner, directeur de Red Bull. "Je suis sûr que la FIA a toutes les compétences pour pouvoir mesurer, administrer, et vérifier la voiture quand elle arrive pour les vérifications techniques et durant le week-end de Grand Prix, et c’est à l’équipe de s’assurer que cela se produise. Je pense que la FIA est la meilleure pour vérifier cela."

Toto Wolff, directeur de Mercedes, adoube les propos de son homologue : "Christian a totalement raison. Nous avons des sujets de légalité qui arrivent régulièrement. Certains sont plus controversés mais c’est le quotidien de la FIA de gérer ce que font les équipes. Elles ont l’obligation de se plier au règlement et le processus est en cours."

"J’ai une grande confiance avec quelque problème que ce soit, qu’il s’agisse de questionnement au sujet du moteur ou du châssis, la FIA a toujours réussi à y répondre. Autant que je le sache, c’est un sujet qui est en train d’être réglé à l’heure où nous parlons, donc nous verrons quelle en est l’issue."

Il se dit que le moteur Ferrari aurait une nouveauté installée pour ce week-end à Monaco, ne nécessitant pas de modification profonde du bloc, mais selon Fred Vasseur, directeur de Sauber, la monoplace suisse n’en est pas équipée : "Je n’en ai pas entendu parler, nous gérons le moteur qu’est le nôtre actuellement, et j’ai confiance en Ferrari sur ce point. Je ne m’inquiète pas."