L’heure des vacances a sonné

Les équipes de Formule Un observent – depuis lundi dernier ou ce lundi, selon leur choix - leurs deux semaines de vacances obligatoires.

« C’est un accord entre toutes les équipes. Nous nous entendons tous pour fermer 14 jours consécutifs sur une période de trois semaines. Certaines équipes préfèrent le faire tout de suite après le Grand Prix de Hongrie, alors que d’autres attendent une semaine de plus », explique Andy Stevenson, directeur sportif de l’équipe Force India.

Les usines ont fermé leurs portes et chacun peut profiter d’une pause bienvenue pour récupérer d’une première partie de saison chargée – avec 11 Grand Prix disputés en 19 semaines – et recharger les batteries en vue d’une deuxième partie de championnat non moins intense – 7 Grand Prix en 14 semaines. Et il faudra ensuite enchaîner sur la préparation de la prochaine saison…

« Tout le monde est assez fatigué. Le rythme est éprouvant et nous travaillons tous très dur. Nous voulons être compétitifs alors nous devons tout donner pour nous assurer que la voiture obtienne les résultats que nous souhaitons », poursuit Stevenson. « Heureusement pour nous, pour l’instant, même si nous ne sommes pas encore au niveau que nous souhaiterions, nous nous en rapprochons sérieusement. Et c’est grâce au travail. Mais les hommes ont besoin de repos. »

Cette fermeture annuelle n’est pas synonyme de vacances pour tout le monde. Elle voit en effet l’entrée en action d’équipes de maintenance qui se chargent de réviser les machines et de nettoyer les usines – des opérations qui ne sont pas possibles lorsque la production ou le travail sur les monoplaces battent leur plein.

« Tout ce que nous pouvons faire, ce sont de petites opérations de maintenance », confirme Stevenson. « Grosso modo, toutes les personnes travaillant sur les voitures ou la production sont en vacances. Nous fermons mêmes les serveurs pour qu’il n’y ait pas de communication. »

Les vacanciers n’ont ainsi pas à craindre de retrouver leurs boîtes emails saturées et échappent ainsi au tri d’une avalanche d’emails non lus à leur retour. « Comme tout est fermé, vous ne partez pas en vacances en pensant déjà à la tonne d’emails qui va vous attendre à votre retour. L’an passé, je suis rentré et je n’avais pas le moindre email dans ma boîte ! »

Bureaux et usines seront fermés, permettant aux hommes de mener une vie normale pendant quatorze jours, mais il est probable que les esprits ne déconnectent pas complètement de la Formule Un et continuent à penser à la façon de progresser à la reprise.

« Vous pouvez voir les choses dans des conditions différentes de celle du travail quotidien à l’usine, avec des réunions et des rapports. Vous pouvez avoir une perspective différente et différentes observations et idées », reconnaît Dominic Harlow.