L’altitude posera un défi physique et technique aux Williams au Mexique

Un problème de fiabilité et d’endurance physique

Par Alexandre C.

24 octobre 2018 - 19:27
L'altitude posera un défi (...)

Williams n’a plus grand-chose à espérer en cette fin de saison. Le Grand Prix de Mexico, disputé à 2200 mètres d’altitude, offrira cependant peut-être une opportunité aux monoplaces de Grove, surtout si les moteurs Renault ou Honda souffrent des conditions particulières. La vitesse de pointe du V6 Mercedes pourrait également aider les monoplaces anglaises.

« Le Grand Prix du Mexique est probablement l’un de mes favoris au calendrier » déclare pour sa part Lance Stroll. « J’adore la ville, l’ambiance y est incroyable. J’ai obtenu un résultat formidable ici l’an dernier, en finissant 6e, ce qui m’avait placé à la 10e place au classement des pilotes. C’est un week-end amusant, l’ambiance y est particulière. L’an dernier, j’avais été assez chanceux pour pouvoir fêter mon 19e anniversaire le dimanche de course. »

« Dans la section du stadium… vous ne pouvez pas entendre la foule, mais vous pouvez sentir le sol trembler sous vos pieds, puisque les fans sont si enthousiastes. Le Mexique est une course particulièrement difficile en raison de l’altitude élevée et la voiture est très nerveuse, mais les défis sont les mêmes pour tout le monde. »

Sergey Sirotkin ne sait toujours pas s’il pourra rester chez Williams l’an prochain. Il lui reste trois courses pour convaincre Claire Williams…

« Le Mexique est une piste qui me rappelle Sotchi. En raison de l’attitude élevée dans les montagnes, la piste offre beaucoup moins de traînée et d’appui, ce qui modifie le comportement des voitures. L’impact est aussi massif sur les pneus, en raison des longues lignes droites sans beaucoup de traînée, et des vitesses atteintes avant un point de freinage, qui sont les plus élevées de la saison. C’est une piste difficile pour les pilotes et pour les équipes. »

Paddy Lowe, le directeur technique, explique en détail que la piste mexicaine propose un défi « en particulier pour l’unité de puissance. »

« Mais l’altitude affecte aussi les systèmes de refroidissement, les pilotes et l’équipe de course. L’air moins dense, signifie qu’il y a moins d’oxygène, donc le week-end est physiquement plus exigeant pour tout le monde. Le tracé aussi a des caractéristiques uniques avec la section spectaculaire du stadium, qui prend pleinement vie le dimanche. »

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