Jackie Stewart n’a connu que la paix à son époque

C’était autre chose que les chamailleries entre Hamilton et Rosberg

Par Franck Drui

27 août 2016 - 13:25
Jackie Stewart n'a connu que (...)

Comme nous l´avions déjà rapporté, le duo Hamilton / Rosberg n´en n´a pas fini de donner des cheveux gris au directeur de l´équipe Mercedes, Toto Wolff.

Depuis que les Flèches d´Argent sont les voitures les plus compétitives du plateau, les deux pilotes veulent chacun la plus grosse part du gâteau. Le résultat ? Des accidents qui ont fait perdre à plusieurs reprises des points à Mercedes de manière regrettable, comme lors du dernier Grand Prix d´Autriche, quand la marque à l´étoile avait dû faire une croix sur les points de la deuxième place pour Rosberg ou, pire encore, le résultat blanc à l’issue du Grand Prix d´Espagne, où les deux voitures se sont sorties à peine la course entamée.

L´entente s´est également dégradée au fil du temps entre les deux pilotes qui étaient pourtant amis quand ils étaient plus jeunes. Aujourd´hui, Hamilton et Rosberg ne ratent aucune occasion pour tenter de prendre le dessus l’un sur l’autre, sur la piste comme en dehors, avec des déclarations qui rajoutent de l´huile sur le feu.

Ce genre de situation surprend le triple champion du monde Jackie Stewart, pour qui ces comportements sont complètement à l´opposé de ce qu´il a pu connaître en son temps.

« À mon époque, il n´y avait pas ça. On n´avait pas besoin de mener une sorte de guerre psychologique à l´encontre de son coéquipier » explique l´Ecossais.

L´ancien pilote explique la raison de l´absence de tensions quand il pilotait. « Normalement, il y avait toujours un numéro 1 et un numéro 2 dans l´équipe. Par exemple, chez BRM, j´étais le numéro 2 face à Graham (Hill), et je l´ai même parfois battu. Mais ce n´était pas une diva et il n´a jamais tenté de me faire quoi que ce soit de tordu. »

Pour Stewart, les responsables d´une telle situation chez Mercedes ne sont pas difficile à trouver : « Je rejette la faute de ces crêpages de chignon sur les dirigeants de l´écurie. Sous la direction de Ken Tyrrell ces choses-là ne seraient jamais arrivées. »

L’Ecossais livre un dernier conseil à Mercedes.

« Si j’étais à leur tête, je quitterais le sport maintenant, tant que l’équipe est au top. Ca ne pourra jamais être mieux que maintenant, ils ne peuvent pas se permettre d’être 2e. Souvenez-vous de ce qu’ils ont fait dans les années 50 : ils sont venus 2 années, ils ont tout gagné, ils sont repartis. »

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