Domenicali essaye de relever les points positifs de 2011

« La voiture était compétitive et, dans certains conditions, très compétitive »

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21 novembre 2011 - 16:27
Domenicali essaye de relever les (...)

La Scuderia Ferrari n’a remporté qu’une victoire en 2011 alors qu’il ne reste plus qu’un seul Grand Prix à disputer. Pour autant, Stefano Domenicali pense que son écurie peut retenir des points positifs de cette saison même si elle n’a jamais été en mesure d’atteindre ses objectifs de titres mondiaux. Mais avant cela, il donne son point de vue sur les raisons d’un échec annoncé depuis le premier Grand Prix de la saison.

« C’est assez simple à mon avis », a commencé le team principal de Ferrari en faisant référence à l’avance prise par Red Bull dans le domaine des diffuseurs soufflés. « Nous n’étions pas compétitifs au début, l’écart était trop grand. Nous avons manqué, d’un point de vue technique, le grand virage de cette année qui était le diffuseur soufflé. Puis, nous avons redressé la barre petit à petit et nous avons eu un bon début d’été où nous aurions pu gagner deux courses sans problème. Pour être honnête, cela a aussi à voir avec de la chance et de la malchance. Ensuite, nous avons manqué un grand développement pour la Belgique et ça a fait la différence dans la deuxième partie de saison. C’est pourquoi, nous avons arrêté le développement de la voiture fin juillet et donc, en gros, nous essayons depuis de maximiser la performance que nous avions ».

Malgré tout, Fernando Alonso est monté sur 10 podiums en 18 courses et Domenicali estime que Ferrari a prouvé que la F150° Italia n’était pas fondamentalement mauvaise. « Si vous regardez certaines pistes où le diffuseur soufflé était de moindre importance, je dirais que la voiture était compétitive et, dans certaines conditions, très compétitive », a ajouté le patron italien. « Donc ça me donne bon espoir et de bonnes perspectives pour l’avenir car comme vous le savez, la situation est maintenant claire en termes de position des échappements pour l’an prochain  ».

Reste à savoir où en sera réellement Ferrari face à la concurrence lors de la première course de 2012. « Je respecte la concurrence car ils sont très forts », a précisé Domenicali. « Nous avons besoin de maximiser le travail que nous faisons et nous verrons où nous en sommes au moment des premiers essais et des qualifications en Australie ».

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