DRS, KERS, pneus Pirelli : le bilan 2011 de James Allison

Des courses plus intéréssantes

Par Franck Drui

21 novembre 2011 - 16:53
DRS, KERS, pneus Pirelli : le bilan 2011

Le directeur technique de Lotus Renault GP, James Allison, s’est exprimé sur les trois grandes nouveautés de la saison 2011. Selon lui l’impact du DRS, du KERS et des pneus Pirelli a été plutôt positif sur le spectacle en course. Même si Vettel a dominé la saison et signé un nombre important de victoires, les courses ont été rarement soporifiques grâce à eux.

"Dans l’ensemble, l’addition de ces trois éléments a procuré quelques courses très intéressantes en 2011," commence le Britannique. "Il a été très intéressant de gérer les pneus Pirelli. Sur plusieurs Grands Prix, la dégradation a été telle que la course est devenue débridée, de petites différences en usure des pneus engendrant d’énormes différentiels de performance en piste. Au fil de l’année, les pneus ont été mieux adaptés aux surfaces, mais ils ont continué à offrir un défi stratégique intéressant qui devait beaucoup à la grosse différence de performance entre les primes et les options."

Même avis positif sur l’innovation introduite conjointement par les équipes et la FIA cette année, l’aileron arrière ajustable. "A mon sens, le DRS a eu un impact positif sur le spectacle cette année. La sélection des zones de DRS par la FIA a été généralement intelligente, ce qui a rendu les dépassements possibles, sans devenir une formalité, sur des circuits où c’était jusque-là impossible. En début de saison, beaucoup de dépassements résultaient d’une usure des pneus, mais au fur et à mesure, le DRS est devenu de plus en plus important pour éviter les courses processions."

Concernant le système de récupération de l’énergie cinétique au freinage, le bilan est plus contrasté pour Allison. "Le KERS se remarque plus par son éventuelle absence que par autre chose. Il n’y a pas de bénéfice relatif quand une voiture équipée du KERS se bat contre autre avec le même équipement," avouet-il. "En revanche, quand le système défaille, la différence est très vite évidente. Une défaillance du KERS se traduit rapidement par une perte de temps et rend la voiture vulnérable aux attaques de celles dont le KERS fonctionne. C’était assez clair en début de saison quand les Red Bull ont souffert de difficultés initiales qui les ont rendues vulnérables à l’occasion."

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