Championnat parallèle : Montezemolo menace à nouveau

Que va-t-il se passer en 2013 ?

Par Franck Drui

13 mai 2011 - 16:17
Championnat parallèle : Montezemolo

Luca di Montezemolo a brandi une nouvelle fois la menace de créer un championnat parallèle si les nouveaux termes financiers à disucter avec le propriétaire actuel de la Formule 1, CVC, ne conviennent pas. Les Accords Concorde se terminant à la fin de la saison 2012, les équipes ne seront donc plus liées à CVC sauf si un nouvel accord est conclu.

"Il faut être pragmatique. En 2012, les contrats de toutes les équipes avec CVC expirent. Nous avons trois options. La première, nous renouvelons avec CVC, ou, la deuxième, nous établissons notre propre société, pour gérer les courses, les droits TV et tout cela. Enfin, nous trouvons un autre partenaire. Ecclestone a fait du très bon travail, mais il ne possède plus la Formule 1. Il l’a déjà vendu trois fois. Si la F1 doit être vendue, c’est CVC qui le fera. La décision revient donc aux équipes pour 2013. CVC ne possède donc rien. C’est important pour nous d’avoir des alternatives, on a le temps d’y réfléchir," déclare Montezemolo à CNN.

Les équipes écouteront donc avec intérêt ce que News Corporation et Exor (qui possède une partie de Fiat et donc de Ferrari) auront à proposer. C’est peut-être le partenaire que recherchent les équipes pour monter un éventuel nouveau championnat.

Ce serait surtout un formidable moyen de pression pour demander à CVC de vendre si de nouveaux accords financiers ne sont pas trouvés. CVC perdrait tout si les équipes se tournaient vers une autre solution. L’art de forcer une vente en quelque sorte...

Quel que soit le détenteur des droits commerciaux, Di Montezemolo espère que la F1 de 2013 s’occupera un peu plus de sa promotion et des nouveaux médias. "Nous devons investir dans le marché américain, nous devons utiliser les nouvelles technologies de communication pour les gens qui nous suivent à la télévision, sur un Ipad ou sur Internet. Nous sommes à un tournant. Nous allons aussi courir en Russie et en Inde, et ça c’est grâce à Bernie Ecclestone. Nous sommes devenus globaux, maintenant il faut trouver les meilleures solutions pour investir dans le futur et les équipes."

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