Après les annonces de Liberty, Aston Martin fait un autre pas vers la F1

Contrairement à Ferrari ou Mercedes, Red Bull soutient les plans de Liberty Media pour réformer la F1 à partir de 2021. Les Américains n’ont pour le moment dévoilé que les grandes lignes de leurs projets. Pour les détails, et donc le déclenchement des hostilités, il faudra attendre encore.

Christian Horner voudrait que Liberty Media abatte plus précisément ses cartes dans un délai de « deux mois », afin de donner assez de temps aux équipes pour se préparer pour la prochaine génération de F1.

« Cela doit être fait dans les deux prochains mois, mais un tel délai est ambitieux » reconnaît le directeur de Red Bull. « Il faut traiter quelques sujets importants : les moteurs, les budgets plafonnés et la redistribution des primes et revenus. C’est ambitieux mais Liberty Media doit s’y atteler. Au moins, ils doivent déterminer une date pour dire qu’il faut régler ce dossier dans les deux prochains mois. »

« Les équipes, à partir de la 4e place du classement des constructeurs, vont probablement grandement profiter de ces nouvelles règles. Donc vous devriez voir quelques équipes vraiment satisfaites dans le paddock, et au contraire quelques gros défis à relever de ce côté-ci du paddock [du côté des trois meilleures écuries]. »

En 2021, les règles moteur devraient être simplifiées, afin d’attirer des manufacturiers indépendants. Déjà lié à Red Bull sur le plan marketing et technique, Aston Martin pourrait être tentée de faire le grand saut et de s’atteler à la construction d’un moteur pour l’équipe autrichienne.

Andy Palmer, le PDG d’Aston Martin, a en tout cas, sur son compte Twitter, montré sa satisfaction au sujet de la réforme présentée par Liberty Media.

« Nous sommes extrêmement heureux des annonces d’aujourd’hui au sujet du futur de la F1. Ces changements satisfont nombre des exigences d’Aston Martin pour entrer en F1 comme motoriste. C’est une étape positive dans la bonne direction. »

Ce tweet n’est évidemment pas passé inaperçu du côté de Red Bull.

« Vous avez vu le tweet du PDG d’Aston Martin, il soutient pleinement ce qui vient d’être annoncé » a continué Christian Horner dans le paddock de Bahreïn. « Il y a des manufacturiers qui sont à la lisière de la F1 et qui veulent s’y engager, mais le règlement actuel est trop prohibitif. Il y a une opportunité aujourd’hui, il faut juste que la F1 tende la main à ces manufacturiers, il faut que nous abaissions les coûts et que nous réglions la question du spectacle en piste. »