Interview exclusive d’Oliver Rowland

Le vainqueur de la course 1 à Monaco répond à quelques questions

Par Camille Komaël

26 mai 2017 - 18:56
Interview exclusive d'Oliver (…)

Après une première saison complète en GP2 chez MP Motorsport, Oliver Rowland évolue cette année chez DAMS, avec Nicholas Latifi. Le début de saison du Britannique est excellent, puisqu’il compte quatre podiums en cinq courses, dont une victoire, acquise à Monaco vendredi. Agé de 24 ans, il a déjà une belle expérience en monoplace, avec notamment un titre de champion en World Series en 2015. Cette victoire à Monaco le place à présent à seulement trois points de Charles Leclerc au championnat pilotes.

D’abord bravo pour ta course et ta victoire. Du coup, pour la course 2 tu partiras huitième, comment tu envisages cette course sprint ?

Merci. Je vais essayer d’attaquer mais ça va être difficile car ce n’est pas facile de doubler ici. Je ne veux pas risquer une pénalité pour la course suivante ! Je vais essayer de prendre un bon départ et de rester loin des ennuis. On ne sait jamais, des pilotes peuvent se crasher, ce sera une course difficile. On verra, si on a la vitesse, on pourra peut-être doubler, et si ce n’est pas le cas on essaiera de prendre autant de points que possible.

Tu n’es maintenant plus qu’à trois longueurs de Charles Leclerc au championnat...

Il a été malchanceux aujourd’hui, mais moi aussi je l’ai un peu été par le passé. Je gagne de la confiance dans l’équipe, je me sens mieux dans la voiture, je m’améliore. Au début l’important est de prendre des bons points et d’être régulier : c’est ce que nous avons fait et ce qui nous permet de n’être que trois points derrière Charles. On aurait pu s’inquiéter de l’écart hier, avec la pole de Charles, mais ça s’est réduit, on a été forts.

C’est ta première année chez DAMS, tout a l’air de bien fonctionner.

Oui, on a fait cinq courses et quatre podiums. Ils n’ont pas eu une si bonne année que ça l’an dernier, et moi non plus d’ailleurs. Donc on reconstruit tout ensemble. Parfois on a des moments difficiles, mais on s’assure de faire un bon travail

L’an dernier aussi tu étais bon à Monaco, puisque tu avais obtenu une jolie troisième place en course longue. Le circuit te convient ?

Oui, c’est ma piste préférée. Ici, encore plus qu’ailleurs, le pilote peut faire la différence. J’ai toujours été fort ici, j’aime cette piste.

A propos de piste, il y en a une nouvelle cette année au calendrier : Jerez. Toi tu as déjà piloté là-bas, notamment en World Series, est-ce que tu penses que ça te donne un petit avantage ?

Je crois que la plupart des pilotes ont à un moment donné ou à un autre piloté à Jerez. J’ai même coaché Charles [Leclerc] sur cette piste quand il roulait en Eurocup 2.0 ! Bien sûr que j’ai un petit avantage, en plus on a testé en GP2 là-bas en 2016, mais beaucoup de pilotes connaissent la piste.

En tout cas, Jerez semble être une piste qui te convient aussi, tu y as signé d’excellents résultats en World Series !

Oui, j’ai couru deux ans sur cette piste, j’ai couru quatre courses, et la pire place à laquelle j’ai fini a été deuxième... J’aime bien cette piste.

Tu fais toujours partie de l’équipe Renault en F1. Quel est ton boulot cette année avec eux ?

Je fais beaucoup de simulations, je travaille avec les ingénieurs pour développer la voiture, j’aide là où je peux. Si je continue de faire du bon travail, j’espère pouvoir avoir du temps dans la voiture, mais pour le moment je reste calme et je fais mon travail. Si je fais bien mon boulot, je suis sûr que j’aurai une chance.

Merci d’avoir pris du temps pour répondre, Oliver !

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