Chilton ne s’inquiète pas pour son avenir

Ce qui compte, c’est le présent

Par Camille Komaël

21 août 2013 - 18:46
Chilton ne s'inquiète pas pour (…)

Max Chilton débute cette saison en Formule 1, dans la plus petite équipe du plateau - Marussia - et il est pour l’instant dominé par son coéquipier Jules Bianchi. Dans ces conditions délicates, ne s’inquiète-t-il pas pour son avenir ? Pas vraiment, car ce serait de l’énergie dépensée inutilement pour l’instant. "C’est sûr que le futur est important. D’un autre côté, on ne veut pas passer trop de temps à penser au futur. Le plus important est l’ici et maintenant. Je ne pense pas à dans 5 ans, à si je piloterai toujours ou pour qui je courrai. Le dur travail est maintenant, et c’est sur ça que je me concentre."

Pourtant, d’ici-là, de nouveaux jeunes talents peuvent lui ravir sa place. Mais cela ne l’inquiète pas outre mesure, car il estime que c’est normal de connaître ce risque de se faire débarquer d’un moment à l’autre, quand on débute. Il va donc se battre pour conserver sa place. "Ca fait partie de notre monde. Partout de jeunes talents montent, que ce soit en F1 ou en football. On doit juste donner le meilleur de soi-même et espérer rester le plus longtemps possible ici."

A Melbourne, quand il a disputé son tout premier Grand Prix en F1, le jeune britannique devait pourtant être un peu nerveux. Nerveux quant à ses performances. Nerveux quant aux erreurs possibles. Chilton assure que non. "On m’a déjà demandé cela et j’ai toujours dit que je n’étais pas nerveux. On a tellement de choses à faire qu’on n’a pas le temps d’être nerveux."

Le pilote Marussia admet toutefois avoir été un peu stressé avant les qualifications, surtout à cause des conditions météos. "Avant ma première qualification, j’étais nerveux parce qu’elle se déroulait dans des conditions humides et difficiles." Du coup, il s’est dit qu’en course il allait ressentir la même chose. Mais non, et ce car il a été bien trop occupé. "Après ça, j’ai pensé que je serai nerveux pour la course. Mais dès que je suis monté dans la voiture, j’étais parti pour le tour de mise en grille, puis la grille de départ, le dernier passage aux toilettes, et à peine j’étais de retour dans la voiture, les feux s’éteignaient. On n’a pas le temps d’être nerveux."

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos