Et si Ferrari gagnait à Djeddah ?’ ’Ce sera très serré’ pour Vasseur

Un circuit plus favorable à la Scuderia

Par Alexandre C.

5 mars 2024 - 18:34
Et si Ferrari gagnait à Djeddah (…)

Ferrari n’avait pas le rythme pour aller chercher Red Bull et Max Verstappen au premier Grand Prix à Bahreïn. Mais la course fut encourageante, en particulier sur la tenue des pneus.

Qu’en sera-t-il en Arabie saoudite, ce week-end ? L’heure de vérité approche pour la Scuderia : si elle n’est pas capable d’inquiéter Red Bull sur un circuit a priori favorable aux Rouges, alors l’inquiétude pourra être de mise.

Pour l’heure, c’est la confiance et l’optimisme qui prévalent chez Frédéric Vasseur, le patron de l’équipe.

« La première course de la saison a confirmé que nous avons travaillé dans la bonne direction pendant l’hiver. À Sakhir, nous avons vu que les écarts en qualifications se sont encore réduits, même si l’écart avec Max Verstappen en course reste important. »

« Cependant, il est encourageant de voir que nous avons réduit cet écart par rapport à l’année dernière, ce qui est un bon point de départ. »

« À Djeddah, nous ferons face à un test complètement différent et nous voulons vérifier si les signes positifs que nous avons vus de la SF-24, au cours des deux dernières semaines, se représentent sur cette piste très différente. La surface de la piste est très lisse et la dégradation des pneus devrait être négligeable. Pour la première fois, nous aurons affaire à des virages à très haute vitesse qui mettront en évidence l’appui aérodynamique et l’efficacité aérodynamique des voitures. »

Frédéric Vasseur prévoit de bons résultats aux siens – sans s’aventurer à viser une victoire.

« Charles et Carlos se sont toujours bien comportés sur ce circuit, et je m’attends à ce qu’ils soient à nouveau aux avant-postes, même si, une fois de plus, tout sera très serré. Ils devraient être en mesure de faire de bonnes performances tant en qualification qu’en course. »

Clear poursuit son travail avec Leclerc... et la Ferrari Driver Academy

En marge de ce Grand Prix, Jock Clear, aujourd’hui dirigeant de la Scuderia Ferrari Driver Academy (mais il continue aussi de travailler avec Charles Leclerc sur chaque Grand Prix), a fait une annonce : l’arrivée de Maya Weug, comme pilote soutenue par Ferrari dans le cadre de la F1 Academy.

« Nous sommes ravis de pouvoir aligner Maya Weug en tant que pilote officiel de Ferrari dans la voiture n°64. De plus, nous avons également sa collègue pilote de l’académie, Aurelia Nobels dans la voiture n°22 soutenue par nos partenaires, Puma. »

« Je pense qu’il est très important de forger un lien fort entre tous nos jeunes pilotes et notre activité principale de course en F1 ; en maintenant mon implication dans chaque Grand Prix avec Charles, je peux assurer ce lien étroit. »

Ferrari sera amenée à renforcer ses engagements pour la diversité suite à l’arrivée de Lewis Hamilton ; mais Jock Clear rappelle déjà toute l’implication de la Scuderia en ce sens.

« Cette saison, la F1 Academy mettra en scène des pilotes de chacune des écuries de F1, arborant la livrée F1 de leur équipe. Il s’agit d’une première dans les formules juniors, qui reflète bien la volonté de Ferrari de promouvoir les talents féminins et de les intégrer dans l’équipe de F1. »

« Cette opportunité est le tremplin idéal pour les jeunes femmes pilotes et elles bénéficieront d’un promoteur ayant une grande vision, d’une structure organisationnelle très professionnelle et d’une équipe médiatique pleine d’énergie, autant de facteurs clés pour une campagne réussie. »

« Cette génération de jeunes filles a l’énorme responsabilité d’ouvrir la voie aux générations futures et, à ce titre, elles sont de véritables pionnières qui doivent tracer la voie, créer des opportunités et sensibiliser l’opinion publique. »

Quels conseils aurait à donner Clear à ses deux nouvelles pilotes, comme aux jeunes femmes qui voudraient se lancer en sport auto ?

« La gestion des attentes est l’une des pierres angulaires de notre travail au sein de la SFDA et même en F1 ; Maya et Aurelia sont toutes deux très concentrées et déterminées à gagner, c’est mon travail de garder ces émotions sous contrôle et de m’assurer qu’elles travaillent bien avec leurs équipes respectives et qu’elles restent objectives. Comme pour tout athlète, la clé du succès est de continuer à apprendre, de s’efforcer de s’améliorer chaque jour. Ce sont des valeurs que nous devons transmettre à Maya et Aurelia, mais à leur tour, elles doivent transmettre ces valeurs à ceux qui les suivent. J’insiste à nouveau sur le fait que ces deux jeunes filles ont un rôle clé à jouer pour s’assurer que nous ouvrons des portes aux jeunes de demain. »

« Les projecteurs sont braqués sur elles et la pression sera parfois forte, mais mon dernier conseil sera de s’amuser, elles sont jeunes, elles poursuivent leurs rêves et la meilleure façon de réaliser quelque chose est d’apprécier le voyage. »

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