Une saison toujours ouverte et imprévisible selon Webber

Même après cinq courses

Par Franck Drui

16 mai 2012 - 11:40
Une saison toujours ouverte et (...)

Le quart du championnat a déjà été effectué et malgré cela aucune tendance claire ne se détache parmi les équipes de pointe. La saison est toujours ouverte et imprévisible selon Mark Webber.

"Quand j’ai vu pendant la course de Barcelone que Fernando Alonso était en tête, j’aurai parié sur sa victoire, surtout qu’il s’était imposé au départ," écrit l’Australien dans sa colonne mensuelle pour la BBC. "En lieu et place, Pastor Maldonado a été le cinquième vainqueur différent en cinq courses cette année. C’est vraiment une saison très difficile à prédire, et elle reste toujours impossible à analyser."

Le pilote Red Bull a toutefois noté des évolutions dans le déroulement des courses. "Jusqu’en Chine, les courses étaient très serrées avec un peloton très regroupé en tête. Ensuite à Bahreïn et en Espagne, quelques gros écarts ont commencé à se créer qui ont éclaté le peloton. A Bahreïn, j’étais 4ème à 20 secondes de Grosjean. Avec le même écart en Chine, j’aurais été hors des points. La saison est vraiment très ouverte."

Webber pense comme tout le monde que la clé se situe dans l’exploitation des Pirelli. "C’est le plus gros facteur pour décrocher un bon résultat. Toutes les équipes ont du mal pour les comprendre. Vendredi à Barcelone, par exemple, Jenson Button semblait vraiment très fort et pourtant il a fini 9ème, sans avoir pu trouver le bon rythme."

"Les équipes et les pilotes font tout ce qu’ils peuvent pour prédire comment va se comporter une voiture à chaque moment de la course, les pneus également. Mais il semble qu’il y ait quelques éléments qui font dériver cela dans une autre direction et vous vous trouvez soudainement à côté de la plaque," poursuit l’Australien.

Pour ajouter à la confusion, au sein même de son équipe, aucune cohérence n’a encore été trouvé ! "Un jour je suis devant mon équipier Sebastian Vettel, un autre c’est lui qui est devant moi. Les gens peuvent dire que c’est génial de voir les meilleurs avoir des problèmes pour réussir mais d’un autre côté on peut aussi dire que nous aimons aller aux limites. Nous sommes dans le pinacle du sport auto et nous aimons tous que les choses soient proches de la perfection."

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