Rosberg a bien vécu ce début de saison... sans lui

"Aujourd’hui, je me sens comblé"

Par Franck Drui

2 mai 2017 - 09:31
Rosberg a bien vécu ce début de (…)

La nouvelle saison de Formule 1 a commencé sans le champion du monde en titre.

Pour la première fois depuis douze ans, Nico Rosberg n’était pas sur la grille de départ d’un Grand Prix de Formule 1, à Melbourne.

Que ressent-il après ces premières courses sans lui ?

"Je ne suis pas quelqu’un qui peut s’allonger pendant des mois sur la plage ; je cherche déjà de nouveaux défis, j’aime la compétition. Mais il y a d’autres façons de la vivre, par exemple dans le business, en faisant des affaires. [Nico Rosberg se frappe le front.] Il m’arrive encore de faire ce geste. Est-ce possible, ce que je viens de dire ? Est-ce vraiment mon nom sur la coupe du monde ? [Il désigne la coupe, posée sur le sol à côté de lui.] Vraiment, je ne vais pas participer à la saison 2017 de Formule 1 ? Mais où que je sois à ce moment-là, je partagerai la fièvre de la course. Je croiserai les doigts pour l’équipe Mercedes, ma famille sportive," dit-il.

L’année dernière, en l’espace de quelques jours il a été déclaré champion du monde de Formule 1 et a ensuite annoncé sa retraite sportive à l’âge de 31 ans. Il a parlé de « sacrifices » qu’il ne voulait plus faire… sans donner de réelle explication ?

"Aussi loin que je me souvienne, j’ai eu cet objectif : devenir champion du monde. C’était mon rêve d’enfant, il n’y avait rien de plus grand à mes yeux. Et pour être couronné de succès en sport, il faut être prêt à faire des sacrifices."

"Tout doit s’y adapter, s’y soumettre. Même la famille. Mes amis partent en vacances au ski, publient sur Facebook, pendant que moi, je m’entraîne encore et encore. Il faut s’engager totalement. C’est ce qui m’a permis de remporter la victoire. Et comme j’ai vécu des moments difficiles, que j’ai parfois douté, l’euphorie du succès a été encore plus grande."

"Aujourd’hui, je me sens comblé. Comblé et heureux."

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