Raikkonen n’inquiète pas Boullier

Le retour est un peu plus difficile que prévu

Par Franck Drui

19 juin 2012 - 14:46
Raikkonen n'inquiète pas Boullier

Kimi Raikkonen avait donné l’impression d’avoir fait un retour en Formule 1 sans aucun problème particulier mais au fur et à mesure de la montée en puissance de Romain Grosjean au sein de l’équipe Lotus, les difficultés se font jour pour le pilote finlandais.

Raikkonen n’a pas réussi lors des dernières courses à montrer la même pointe de vitesse que le Français, handicapé par quelques soucis techniques dont une direction assistée qui met du temps à être à son goût.

Eric Boullier, le patron de l’équipe, reste confiant que tout va bientôt se résorber. "Tout cela fait partie de la relation de compréhension entre un pilote et son équipe. Nous avons deux nouveaux pilotes, dont un débutant, dans l’équipe et chacun d’eux a son propre style de pilotage et ses caractéristiques. Cela fait juste partie du processus d’apprentissage, alors que des équipes comme McLaren, Red Bull et Ferrari sont habituées à travailler avec leurs duos actuels," déclare-t-il à Autosport.

"Avec Kimi il fallait prendre le temps de faire des ajustements. Cela fait aussi partie du processus, celui de comprendre son style de pilotage et de faire les adaptations pour savoir comment mieux travailler ensemble."

Lotus subit une pression inhabituelle : celle du retour à la victoire d’un châssis fabriqué à Enstone (ex-Benetton, ex-Renault) ! Avec sept vainqueurs différents en sept courses, beaucoup de gens aimeraient voir, pour la beauté du sport, un huitième vainqueur différent à Valence. Parmi les candidats potentiels, les pilotes Lotus sont les plus souvent cités.

Malheureusement après être passé proche de la victoire à Bahreïn et au Canada, Lotus n’a pas encore gagné. "Il n’y a pas de frustration à cause de ça," commente Boullier. "Je pense que nous pouvons être fiers de nos accomplissements jusqu’à maintenant et je ne peux que me réjouir des efforts à l’usine et de tous nos gars. Il n’y a pas de frustration, c’est un nouveau cycle, de nouveaux pilotes et nous savions que cela ne pourrait être parfait dès la première course. Il faut toujours s’améliorer. Notre voiture vient d’un peu plus loin que les autres, cela a pris du temps à faire fonctionner le tout. Mais c’est bien d’avoir ce genre d’attentes."

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