Perez : Les pilotes auraient agi si Pirelli ne l’avait pas fait

Une question de sécurité primordiale

Par Camille Komaël

4 juillet 2013 - 19:53
Perez : Les pilotes auraient agi (...)

Sergio Perez pense que si Pirelli n’avait pas réagi si vite après le Grand Prix de Grande-Bretagne et les nombreuses crevaisons, les pilotes eux l’auraient fait et auraient menacé de faire grève et de ne pas courir au Nürburgring ce week-end. "Je crois que si Pirelli n’avait pas changé la construction, c’est sûr que nous aurions fait quelque chose, en tant que pilotes."

Il explique que cette action aurait été motivée par un souci de sécurité. "Nous risquions nos vies et au final ce n’est qu’un sport, et nous ne voulez pas risquer votre vie."

Selon le pilote McLaren, les pilotes n’auraient pas pu, tous, courir avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête, craignant la crevaison à chaque tour, à chaque virage. "Je ne peux pas imaginer avoir 22 pilotes courir en sachant que quelque chose d’aussi grave qu’une explosion de pneu peut arriver. Je ne crois pas que nous serions tous allés en piste et aurions couru. C’est ce que je crois."

Perez n’a pas été verni à Silverstone puisqu’il a connu deux crevaisons de pneus : en essais libres 3 et en course. Il confirme qu’il n’a pas eu peur que pour lui. "Ce n’était pas agréable. Nous risquions nos vies sur un circuit comme Silverstone, et comme n’importe quel circuit. Vous n’êtes pas à l’aise. A partir du moment où votre pneu explose, ça ne vous concerne pas que vous, vous vous sentez mal si quelque chose arrive à la voiture derrière vous."

"Quand Fernando m’a doublé, je me suis vraiment inquiété pour lui, mais heureusement il a choisi la bonne direction pour me doubler, plutôt que de heurter les débris", confie-t-il, soulagé que rien ne soit arrivé à son concurrent espagnol.

Pirelli a donné des explications à ces crevaisons et a précisé qu’elles avaient été dues à de mauvaises pressions de pneus adoptées par les équipes, ainsi qu’un échange des pneus arrières entre la gauche et la droite et des réglages de carrossage trop extrêmes. Sergio Perez n’est pas d’accord avec ces accusations et affirme que McLaren a toujours respecté ce que demandait Pirelli. "Je ne suis pas d’accord avec ça. Nous, McLaren, nous suivons toujours les instructions que nous avons de Pirelli. Il y a eu cinq ou six pneus sur lesquels c’est arrivé."

"Je crois que Pirelli ne peut plus se permettre de voir quelque chose comme ça arriver de nouveau", conclut-il.

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