Le peu d’essais rendra la situation délicate en 2014

Alain Prost prédit des difficultés

Par Camille Komaël

4 juin 2013 - 20:03
Le peu d'essais rendra la (...)

En 2014, la réglementation de la F1 va connaître de grands changements, avec notamment le passage aux moteurs turbos d’1 litre 6.

Or, c’est la première fois que la F1 connaîtra un changement de cette importance sans avoir la possibilité d’effectuer de nombreux tests avant et pendant la saison.
Il n’y a en effet que trois séances d’essais pour l’instant programmées avant la saison 2014.

Alain Prost trouve cette situation compliquée pour les équipes et les pilotes et compare cette future évolution avec les grands changements qui ont été faits par le passé : « Avant, quand on avait de nouvelles technologies, on avait beaucoup d’essais », dit-il à Autosport. « Là, il va y avoir seulement trois séances d’essais au début de l’an prochain. Ca va être un des plus grands défis, c’est très difficile. »

C’est pourquoi les équipes poussent afin d’obtenir quelques jours d’essais supplémentaires durant la saison.

Le quadruple champion du monde s’interroge également sur l’impact qu’aura ce changement de motorisation sur les pneus. « Cela dépend des pneus de l’année prochaine, donc on ne sait pas. »

Le Français ne se risque en tout cas à aucune comparaison avec son époque, lorsqu’il avait gagné 35 Grand Prix avec des F1 équipées de moteurs turbos : « Vous ne pouvez pas comparer les moteurs turbos de l’an prochain aux turbos que nous avions dans le passé. Quand vous avez plus de puissance, le travail des pneus peut être légèrement différent. »

Les pilotes proches des ingénieurs avantagés ?

Enfin, Alain Prost souligne le rôle encore plus important joué par le pilote la saison prochaine. Il pense ainsi que les pilotes intéressés par le côté technique, les pilotes qui s’investissent, passent du temps avec les ingénieurs, peuvent être avantagés. « Les voitures de l’an prochain seront très intéressantes. Vous allez voir des pilotes avec des talents différents, être plus curieux, devenir plus proches des ingénieurs et de la technologie. Peut-être qu’ils pourront en tirer un avantage, ou une meilleure compréhension que les autres. »

Nico Rosberg, qui se dirigeait vers des études d’ingénieur en aéronautique en 2005 (mais a préféré ses concentrer sur le GP2), sera probablement ravi d’entendre ces paroles…

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