La F1 ne manque pas à Juan Pablo Montoya

Pour gagner, il faut la meilleure voiture...

Par D. Thys

24 mars 2014 - 12:27
La F1 ne manque pas à Juan Pablo Montoya

Le Colombien Juan Pablo Montoya - sept victoires en F1 - a quitté le championnat nord-américain NASCAR pour se lancer avec Penske dans l’IndyCar, mais il suit toujours le championnat de F1 de (très) loin et sans aucun regret semble-t-il.

“Si vous voulez gagner, il faut avoir une voiture qui est capable de le faire, cela s’est toujours passé comme ça en F1,” déclare Juan Pablo Montoya. “Que vous soyez un très bon pilote n’a aucune importance. Pour ma part, j’ai fait de belles choses, mais je n’ai jamais été au volant de la meilleure voiture et selon moi, c’est ce qui m’a manqué pour remporter le titre.”

Juan Pablo Montoya a été l’un des principaux adversaires de Michael Schumacher entre 2001 et 2006 et il se tient bien sûr informé de l’évolution de son état de santé, mais on ne peut pas dire que l’Allemand ait été son ami. “En sept ans, nous nous sommes parlé une seule fois. C’était un adversaire et pas un ami.”

“Je n’ai jamais eu beaucoup d’amis et en F1, les équipes sont très fermées. Lorsque j’étais pilote chez McLaren, je n’avais pas vraiment la liberté d’aller visiter le motorhome de Ferrari. En IndyCar, c’est un peu plus ouvert, les relations entre les pilotes sont meilleures,” ajoute-t-il.

A propos de Schumacher, Montoya tient à rajouter que "les seules fois où Ferrari était compétitive, c’est lorsque Michael était avec eux. Et chez Mercedes, il n’a pas oublié comment piloter, c’était la voiture qui n’était pas au niveau. C’est toujours comme cela que ça fonctionne en F1."

La F1 est-elle la catégorie reine du sport automobile ? “Toutes les catégories sont différentes. La F1 est au sommet de la technologie, mais c’est aussi là qu’il y a le plus de politique. Le championnat IndyCar est le juste mélange entre les deux, il y a de belles courses et les équipes sont très compétitives. Tout le monde dispose du même châssis et c’est pour cette raison que c’est très serré. Il y a un peu plus d’une seconde entre le premier et le vingtième. C’est vraiment très très serré. Cela peut vous aider d’être dans une bonne équipe, mais ce n’est pas aussi essentiel qu’en F1.”

Suit-il vraiment la F1 depuis son domicile de Miami ? “Cela fait sept ans que je ne suis plus vraiment la F1. Je regarde une ou deux courses par an, car j’ai mes propres choses à faire,” conclut-il.

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