Domenicali : entre Alonso et Ferrari ça ne fait que commencer

Fernando Alonso est sur le point d’enregistrer sa quatrième défaite dans le championnat des pilotes, et ce, sous les couleurs de Ferrari. Ce n’est pas ce que l’Espagnol espérait en décidant de lier son destin à celui de la Scuderia à la fin de l’année 2009, mais chez Ferrari, on se dit que des jours meilleurs pointent à l’horizon...

"Nous sommes des latins, nous sommes très impatients,” confie Stefano Domenicali, le patron de la Scuderia Ferrari, au journal espanol AS. “J’étais chez Ferrari en 1993 et même avant ça. Avec Michael Schumacher, nous avons enfin gagné en 2000 et il était arrivé chez nous en 1996.”

Fernando Alonso sera-t-il champion du monde en 2014 ? “Oui, c’est certain,” prédit Domenicali. “Nous allons nous battre pour le titre l’année prochaine.”

Stefano Domenicali affirme toutefois que les quatre premières années de Fernando Alonso n’ont pas été aussi mauvaises qu’on pourrait le penser.

“Il faut regarder ses résultats sous un autre angle. La collaboration entre Fernando et Ferrari est marquée par deux championnats perdus lors de la dernière course de la saison. Si nous avions remporté l’un des deux seulement, cette collaboration aurait été fantastique. Je comprends que le meilleur pilote - un double champion du monde - a toujours l’envie de faire ses preuves au volant d’une voiture compétitive,” poursuit le directeur italien.

Alonso est-il meilleur que Vettel ? “Vettel est un grand pilote. Il a énormément progressé au cours de ces dernières années. Il suffit de comparer ses performances avec celle de Mark Webber. Mais avec tout le respect que je lui dois, il a été capable d’exploiter une voiture plus rapide que la nôtre et cela signifie beaucoup.”

On dit que Fernando Alonso ne serait plus très heureux chez Ferrari et qu’il aurait envie de partir. “Fernando et Ferrari doivent rester ensemble, c’est un challenge que nous devons relever ensemble. Il n’a jamais varié dans ses déclarations et je ne vois donc pas d’où viennent ces histoires. Il est normal que d’autres équipes s’intéressent à lui, mais Alonso a dit ce qu’il a dit et si on ne le croit pas, c’est qu’on n’accorde aucune crédibilité à ses propos.”

“Pour notre part, nous voulons gagner avec Fernando et nous avons encore un contrat avec lui pour les trois prochaines saisons. Que puis-je dire de plus ?” ajoute Stefano Domenicali.