D’Ambrosio : la F1 ? C’est trop bien !

Même s’il fait se battre pour la qualification...

Par D. Thys

10 juillet 2011 - 10:54
D'Ambrosio : la F1 ? C'est

De nos jours, débuter en F1 n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’on le fait au sein de l’une des plus petites équipes du plateau. C’est le cas du Belge Jérôme D’Ambrosio qui a signé chez Virgin et qui a dû tout apprendre le plus rapidement possible, pour ne pas décevoir les personnes qui financent sa saison.

"Pour l’instant, je dirais que les choses ne se passent pas trop mal pour un débutant. Je me sens de plus en plus à l’aise. Même si en technique, j’ai encore beaucoup à apprendre. A mon premier briefing, je ne comprenais rien. A 70% ! Petit à petit je commence à m’y faire. A me sentir bien. A savoir avec quel ingénieur parler de quoi. Il y a tellement d’interlocuteurs différents," déclare le Belge dans les colonnes du journal L’Equipe.

"La voiture, c’est une usine à gaz. Il faut penser à régler le différentiel, la répartition des freins, les cartographies moteur. Et cela ne s’arrête pas quand vous rentrez au stand," poursuit-il.

Et pourtant, malgré ses efforts, Jérôme D’Ambrosio doit se satisfaire de courses anonymes en fin de peloton. "De l’extérieur, je peux comprendre que cela fasse sourire de voir un gars se faire doubler deux, trois fois par course. Mais je suis quand même dans une F1 ! OK, c’est loin d’être la plus rapide, mais par rapport à toutes les autres voitures de course qui peuvent exister dans le monde, c’est quand même ce qui se fait de mieux."

Jérôme est bien sûr conscient qu’il a de la chance d’être en F1, même s’il doit souvent fréquenter les deux dernières lignes de la grille de départ. "Je suis extrêmement chanceux : je suis l’un des vingt-quatre pilotes au monde qui peuvent conduire une F1," s’exclame-t-il.

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