Aston Martin réfléchit à une association avec Cosworth

Dans le cadre d’une entrée en F1 en 2021

Par Emmanuel Touzot

26 janvier 2018 - 10:02
Aston Martin réfléchit à une association

Aston Martin réfléchit toujours à augmenter son implication en Formule 1, avec l’objectif final de devenir motoriste en 2021, lorsque les moteurs seront modifiés pour devenir moins chers.

Le constructeur anglais, qui sera le sponsor titre de Red Bull cette saison, s’est déclaré ouvert à une collaboration avec Cosworth pour développer un V6 turbo hybride qui répondrait au cahier des charges de la F1. Les deux manufacturiers ont déjà travaillé ensemble sur le projet d’hypercar d’Aston Martin.

"Cosworth est l’un de nos partenaires essentiels pour la Valkyrie et nous travaillons en étroite collaboration pour créer le V12" déclare Andy Palmer, PDG d’Aston Martin. "Étendre cette collaboration à un projet de F1 aurait du sens et c’est une proposition que nous étudierons".

"Les coûts élevés et la complexité se font autour du MGU-H. C’est là que l’on voit le manque de fiabilité et les coûts élevés, mais pour quel retour ? Le problème est que les équipes ont entre 80 et 100 personnes qui travaillent sur un satané turbo. C’est de la folie. Le niveau des coûts est de la folie, et c’est totalement hors de notr portée. Je n’ai pas autant de personnes à assigner à un turbo".

Contrairement à Ferrari, qui a menacé de quitter la F1 sur ce point précis, Aston Martin ne dirait pas non à une certaine standardisation : "De manière logique, les quatre constructeurs actuels feignent un certain bonheur car ils ont investi énormément d’argent dans ces moteurs. D’un autre côté, quand on prend du recul et qu’on leur demande si la F1 va bien, ils répondent que non".

De manière à préparer efficacement son arrivée potentielle, Aston Martin a recruté récemment Luca Marmoniri. L’Italien a déjà travaillé avec Ferrari et Toyota et sera en charge d’étudier la faisabilité du projet au fil des décisions prises par Liberty.

"Je lui ai demandé de penser à ce que pourraient être les règles, aux partenariats que nous pourrions vouloir, et de penser à l’ingénierie autant qu’à la fabrication. Si ce n’est pas viable, nous ne viendrons pas. Nous allons étudier nos options et j’aimerais que nous puissions prendre une décision début 2019".

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos