Whiting répond au rôle joué par la voiture de sécurité à Shanghai

Il se défend face aux critiques de Vettel

Par Emmanuel Touzot

16 avril 2018 - 09:49
Whiting répond au rôle joué par la (...)

Suite aux critiques de Sebastian Vettel quant au timing avec lequel la voiture de sécurité est entrée en piste, dimanche à Shanghai, Charlie Whiting a tenu à apporter des précisions. Le directeur de course justifie l’utilisation de la voiture de sécurité et son urgence.

"Si nous décidons d’utiliser la voiture de sécurité, c’est pour des raisons de sécurité et je ne regarde qui sera avantagé ou désavantagé" explique Whiting. "Nous avons attendu qu’il y ait un bon écart dans le trafic. Les débris étaient dispersés sur une large zone et j’ai voulu attendre jusqu’à ce que la voiture de sécurité ait les voitures derrière elle avant d’envoyer des commissaires en piste."

"Même avec des vitesses comme celle de la voiture de sécurité, je ne suis pas certain que ce soit sûr pour les commissaires. Je voulais m’assurer qu’il y avait un temps nécessaire pour qu’ils puissent s’en occuper, dans l’éventualité où ils devaient y retourner, qu’ils puissent attendre que le train soit passé pour y aller de nouveau."

Vettel a critiqué l’absence de voiture de sécurité virtuelle, qui aurait neutralisé la course au bon moment, mais Whiting explique que le bon sens prévaut et que la direction de course n’a pas le temps de se pencher sur chaque cas.

"C’est un peu un mystère pourquoi c’est devenu le centre de l’attention. Nous avons la voiture de sécurité virtuelle depuis 2015 tandis que la voiture de sécurité est là depuis 20 ans. Nous savons qu’il y a des gagnants et des perdants à chaque intervention."

"Si nous devons attendre et voir qui sera avantagé et comment nous devons procéder de manière à ce que tout le monde le soit, c’est une perte de temps que nous ne pouvons pas nous permettre et ce n’est pas notre travail."

Whiting termine enfin sa justification par des propos qui devraient soulever des réactions : "Les commissaires sont exposés quand ils sont en piste. Je sais qu’on ne roule environ qu’à 30% du vrai rythme de course, mais c’est assez rapide et je ne suis pas sûr que l’on puisse totalement faire confiance aux pilotes pour faire ce qu’il faut."

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