Week-end cauchemardesque pour Alonso

Cela faisait longtemps que Fernando Alonso n’avait pas bouclé un week-end aussi négatif. Eliminé hier en Q1, Fernando Alonso était très loin de la zone des points quand il a rangé sa McLaren blessée en fin de course.

"En fin de course, j’avais une roue qui voulait prendre le large… c’est pour cette raison que je me suis arrêté," explique Alonso. "De toute façon, nous étions hors des points, ce n’était donc pas un problème. Cette course a été difficile après un départ délicat avec de nombreux accrochages. Le plus difficile a été de rester en piste, car tout le monde se touchait sans que rien ne se passe. Je me suis donc retrouvé en dernière position sans savoir pourquoi personne ne prenait la moindre décision."

"Après la voiture de sécurité, nous avons mis les pneus tendres pour aller jusqu’à l’arrivée, mais lorsque mon rythme a commencé à baisser, je suis rentré pour chausser des ultra tendres, mais avec la voiture de sécurité virtuelle et mon problème de suspension, notre plan est tombé à l’eau. Nous avons été très peu compétitifs cette fin de semaine. Nous avons été éliminés en Q1 hier et aujourd’hui nous sommes hors des points. Nous avons encore beaucoup à faire avant les courses en Autriche et à Silverstone," poursuit l’Espagnol.

Et cet accrochage avec Vettel ? "En fait, il m’est arrivé la même chose qu’avec Gasly et Ocon. Il (Vettel) était à l’intérieur et moi à l’extérieur. Il m’a touché et puis il a filé, mais je n’ai eu aucun dégât. Il a pris beaucoup de risques alors qu’il joue le titre mondial. Cela s’est bien passé pour lui cette fois-ci, mais ce ne sera pas toujours comme ça," ajoute-t-il.

Alors qu’il roulait dans les profondeurs du classement en fin de course, Fernando Alonso n’a pas pu s’empêcher de partager le fond de sa pensée avec son équipe avec le tact qu’on lui connaît…

"Je n’ai pas de frein, pas de pneus, nous sommes hors des points alors que nous faisons le maximum, mais je m’en fous," s’est-il exclamé. C’est clair, net et précis.