Villeneuve s’est régalé dans la voiture de papa

Séquence émotion

Par D. Thys

19 mai 2012 - 11:20
Villeneuve s'est régalé dans (...)

En marge de la commémoration du 30e anniversaire de la disparition de Gilles Villeneuve, la Scuderia Ferrari avait invité son fils, Jacques, à faire quelques tours du circuit de Fiorano au volant d’une Ferrari 312 T4, une monoplace au volant de laquelle il s’était illustré en 1979.

"Avoir l’occasion de rouler au volant de la voiture au volant de laquelle mon père a pris tellement de risques était très excitant," commente Jacques Villeneuve. "C’est une vraie voiture de course. Vous pouvez la sentir vibrer et cela vous fait oublier où vous êtes. On oublie subitement que l’on est au volant d’une voiture dangereuse et on se lance. C’est extraordinaire."

"Il n’y a pas un million de boutons auxquels il faut penser, on n’est pas derrière un écran d’ordinateur. On est tout simplement au volant d’une vraie voiture de course que vous devez malmener et c’est très amusant. Je peux imaginer participer à des courses au volant de cette voiture, je peux imaginer me placer sur une grille de départ avec elle, je ne trouverais pas cela étrange," poursuit le champion du monde 1997.

En plus des sensations qu’il a ressenties au volant de cette monoplace, Jacques Villeneuve a aussi eu d’autres pensées, plus personnelles. "Je me suis assis dans son baquet et j’ai utilisé son casque, rien n’avait changé. J’ai vraiment eu l’impression que ce baquet avait été moulé pour moi, je me sentais à l’aise dedans. Ma position était bonne et c’était donc assez étrange."

Jacques Villeneuve avait 11 ans lorsque son père perdit la vie en 1982 sur le circuit de Zolder en Belgique, mais il a encore des souvenirs vivaces de celui qui était un héros pour tout le monde, mais plus simplement un père pour lui.

"C’était un compétiteur dans l’âme, c’était sa vie. Lorsqu’il prenait le départ d’une course, il ne pensait jamais au championnat, il ne s’intéressait pas aux intrigues. Il montait dans la voiture avec l’objectif d’être toujours plus rapide. Il n’y a que la course qui avait de l’importance à ses yeux. C’était un passionné et c’est le souvenir qu’il a laissé. Les moments dont on se souvient le plus, ce sont les courses qu’il a disputées au volant de voitures peu compétitives et pas celles qu’il a faites au volant de bonnes voitures," ajoute le pilote québécois.

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